Parc de Marly-le-Roi - ©Philippe PARQUIC FlickR Creative Commons

Marly-le-Roi, résidence secondaire de Louis XIV

Si Versailles est le symbole de la puissance de la France et de Louis XIV, il n’est pas le seul château édifié par le Roi-Soleil.
Aujourd’hui, nous vous proposons de partir à la découverte du domaine national de Marly-le-Roi. Le château déjà délaissé par les successeurs de Louis XIV, pillé durant la Révolution et transformé tour à tour en manufacture et en caserne, n’a pas résisté et a aujourd’hui entièrement disparu. Le magnifique parc a heureusement été épargné et est ouvert au public tout au long de l’année.

Un peu d’histoire

Louis XIII

Nous sommes au 17ème siècle et Louis XIII, fils d’Henri IV et de Marie de Médicis, éprouve régulièrement le besoin de se retirer loin des contraintes de la cour alors établie à saint-Germain-en-Laye. Il participe à de nombreuses chasses notamment dans les forêts giboyeuses de Versailles. Les parties de chasse se prolongeant souvent jusqu’au soir, le roi et son entourage se voient contraints de passer la nuit à l’auberge « L’Écu ».
C’est pour cette raison qu’il fait bâtir un pavillon de chasse, en 1623. Très vite, le relais de taille modeste et dénué de confort est remplacé par un premier château dont les plans sont confiés à l’architecte Philibert Le Roy. Louis XIII fait également l’acquisition de terres avoisinantes.

Louis XIV

A la mort de son père, en 1643, Louis XIV n’a que cinq ans et les affaires du royaume sont confiés à sa mère, Anne d’Autriche, et au Premier Ministre, le cardinal Mazarin.
Durant son enfance et sa prime jeunesse, le jeune souverain ne séjourne que très rarement à Versailles. Il prend cependant goût à la chasse et ses visites au château deviennent plus régulières à partir de 1651.
Une décennie plus tard, Louis XIV entame les premiers travaux destinés à transformer la bâtisse en un château digne de devenir la vitrine de la France et le symbole de son pouvoir absolu. Les jardins accueillent les grands divertissements dès 1664 et Versailles obtient le statut de résidence principale de la cour en 1682.

La construction du château de Marly

Entre-temps, le roi décide de faire construire un second château dans les Yvelines, à sept kilomètres de Versailles. Il a en effet acheté des terrains appartenant à la famille de Montmorency, l’une des plus anciennes maisons de France puisqu’elle est issue de la lignée des Carolingiens.
En réalité, les biens des seigneurs de Montmorency sont passés depuis 1632 à la maison de Condé. En effet, le duc Henri II de Montmorency, gouverneur du Languedoc et vice-roi de la Nouvelle-France (colonie française en Amérique du Nord) a été condamné à mort pour avoir comploté contre Louis XIII avec Gaston d’Orléans, le propre frère du roi qui s’insurge contre le pouvoir absolu de la monarchie française.
Après l’exécution du duc de Montmorency, l’ensemble de ses avoirs ainsi que le titre sont transmis à sa sœur Charlotte-Marguerite, elle-même épouse de Henri II de Bourbon-Condé.

En 1676, Louis XIV se porte donc acquéreur des terres des Montmorency situées à Marly. Il projette d’y bâtir un château plus intime que Versailles car l’étiquette de la cour lui semble parfois pesante. Il veut pouvoir s’en éloigner de temps en temps en compagnie de quelques courtisans privilégiés triés sur le volet.
Les différents bâtiments sortent de terre et le parc est aménagé en 1686.
Les jardins de Marly n’ont rien à envier à Versailles. L’eau acheminée par la célèbre « machine de Marly », est tout aussi présente. C’est un entrepreneur liégeois, Arnold de Ville et deux de ses compatriotes, les maîtres charpentiers Rennequin et Paulus Sualem, qui réalisent une véritable prouesse technique. S’inspirant des machines hydrauliques utilisées dans les mines de leur pays, ils conçoivent un ingénieux système de pompage de l’eau de la Seine au moyen de 14 roues ainsi que le réseau permettant d’amener l’eau à destination, à savoir les parcs de Versailles et de Marly, malgré une différence de niveaux de 163 mètres.
Louis XIV ne se rend sur son nouveau domaine qu’en juillet 1684 alors que le chantier se termine tout doucement. Il y donne une première fête deux ans plus tard.

La vie à Marly

Louis XIV fait du domaine de Marly un lieu de réjouissances où l’étiquette tellement stricte et contraignante de Versailles est abandonnée. Ici, on rit, on danse, on chasse, on joue, on s’amuse et surtout on apprécie de faire partie des invités.
Le roi ne s’entoure « que » d’une petite centaine de courtisans durant ses séjours à Marly. Il n’est donc pas étonnant que des rivalités surgissent, chacun espérant découvrir son nom sur la prochaine liste d’invités. Aucun passe-droit n’est accordé aux princes de sang et tous les courtisans ont les mêmes chances de faire partie des « élus ».
La compétition ne s’arrête pas là puisque les pavillons les plus proches de la résidence royale sont attribués aux invités les plus appréciés par le souverain.
A Marly, les courtisans sont en effet logés dans une douzaine de pavillons répartis le long du canal baptisé le « grand miroir » tandis que le roi s’installe dans un pavillon plus important situé à l’extrémité de cette pièce d’eau. Cette disposition n’est pas sans rappeler les astres gravitant autour du soleil.

Le Duc de Saint-Simon souvent considéré comme l’historien de Louis XIV nous dit dans ses « Mémoires »:

Marly, c’est le séjour adopté par le grand roi dans sa vieillesse ; c’est le théâtre où se passe le dernier acte de cette longue et brillante trilogie commencée à Saint-Germain aux derniers retentissements de la Fronde, continuée si fièrement au milieu des pompes de Versailles et qui doit se dénouer d’une manière si lugubre dans cet étroit séjour.
A Marly, Louis XIV cesse de trôner ; à Marly, Louis XIV souffre qu’on oublie jusqu’à un certain point les règles sévères de l’étiquette, la seule science peut-être dont il ait retenu quelque chose, tant la reine, sa mère, a pris soin de la lui inculquer, à Marly, les femmes sont dispensées du grand habit de cour, et, à la promenade, les hommes peuvent se couvrir la tête en accompagnant le roi. (…)
Aussi, quel honneur pour un courtisan d’être des Marlys de Sa Majesté !
Il n’y a guère que le collier de l’ordre et le bougeoir qui soient au-dessus d’une telle faveur. (…) Il faut être de la première noblesse de France, ou bien avant dans les bonnes grâces de mademoiselle Balbien, ex-servante de la veuve Scarron (Madame de Maintenon, épouse secrète de Louis XIV)pour aspirer à faire partie du petit cercle d’élus appelés à voir le roi face à face du matin au soir, trois ou quatre jours durant.
Que de femmes titrées se sont présentées toute leur vie sans obtenir cette faveur ! Que de bons gentilhommes ont répété en vain le plus humblement du monde, sur le passage de Louis XIV, ces deux mots consacrés : « Sire, Marly … » sans que le grand roi ait daigné souscrire à leur requête !
C’est encore qu’il ne fallait pas se décourager, le roi l’eût trouvé mauvais.

Les loisirs sont nombreux à Marly et les invités se plaisent à profiter de l’escarpolette installée dans le parc, à se promener en gondole sur l’eau ou à donner à manger aux carpes du grand bassin. Ils participent également à des mascarades, à des loteries et bien entendu aux chasses organisées dans les bois du domaine.
Les courtisans le plus souvent désœuvrés s’adonnent à différents jeux comme le « mail », ancêtre du golf et du croquet, qui plaît énormément au roi. Appelé paille-maille au 16ème siècle, ce sport d’extérieur consiste à pousser une boule en bois de buis à l’aide d’un maillet à long manche flexible afin de la faire passer sous un arceau.
En revanche, Louis XIV ne s’adonne pas au jeu de paume, ancêtre du tennis, qui avait fait fureur durant les règnes de ses prédécesseurs. Si la célèbre salle du Jeu de Paume est construite à Versailles, c’est plus par convention que par passion. Il n’est donc pas étonnant qu’il n’en fait pas installer à Marly.

Les séjours se terminent cependant parfois mal pour les courtisans.
A Marly, on joue aux jeux de hasard mais surtout on mise gros pour plaire au roi. Bien des gentilshommes sont revenus ruinés de leur escapade pour avoir voulu entrer dans les bonnes grâces de Louis XIV.
A cette époque, les gentilshommes jouent principalement au « lansquenet », un jeu de cartes déjà apprécié sous Louis XIII.
Le lansquenet se joue de 4 à 12 joueurs appelés « coupeurs » avec un jeu de 52 cartes. A tour de rôle, l’un des joueurs est « banquier » et est chargé de distribuer les cartes. Chaque joueur mise une somme d’argent. Le banquier découvre alors les cartes du talon et si elle est semblable à celle d’un coupeur, celui-ci doit « arroser » les participants encore en jeu et leur verser le montant du fond du jeu. Les « premiers pris » doivent par conséquent payer des sommes souvent très élevées ce qui explique qu’ils sont parfois obligés de mettre en jeu leurs domaines ou la dot de leurs filles.

Les soirées sont consacrées aux concerts et aux bals… on ne s’ennuie jamais durant les « Marlys ».

Le domaine

Les pavillons

Les plans du château de Marly sont dessinés par le premier architecte et surintendant des bâtiments du roi, Jules Hardouin-Mansart et de son collaborateur -et beau-frère- Robert de Cotte.
Le chantier est confié aux entrepreneurs François Lespée et Jean Bailly.

Comme nous l’avons déjà vu, le domaine de Marly comprend treize pavillons, douze réservés aux invités et un treizième abritant les quatre appartements royaux répartis autour d’un immense salon octogonal d’une hauteur de plafond de 15 mètres. Le grand canal ou grand miroir se situe en perspective face à la résidence royale. Il se prolonge par un vaste abreuvoir en hémicycle.
Les appartements royaux sont occupés par le Roi, la Reine, le duc d’Orléans et son épouse la princesse Elisabeth-Charlotte du Palatinat.
Quatre autres pavillons destinés au service sont édifiés de part et d’autre du pavillon principal. Ils servent d’offices, de logement pour les gardes et de chapelle.
Les différentes bâtisses sont recouvertes de peintures en trompe-l’œil.

La conception de Marly est donc tout à fait originale. Alors que les résidences royales se présentent jusque-là sous l’aspect d’un immense corps de logis flanqué de plusieurs ailes, ici tout est plus petit et les logements séparés les uns des autres sont disséminés dans les jardins du domaine.

Les globes Coronelli

Trois des pavillons sont par la suite détournés de leur fonction d’origine. Dans l’un d’eux, le roi fait installer des bains pour ses invités tandis que les deux autres deviennent des écrins pour les « globes de Coronelli ». Ces globes de 4 mètres de diamètre et de 4 tonnes chacun immortalisent le ciel et la terre tels qu’ils étaient le jour de la naissance de Louis XIV, le 5 septembre 1638.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55005614w.r=globe%20coronelli?rk=429186;4
Coupe d’un des pavillons renfermant les globes de Coronelli 1703 – Auteur : Cabinet Robert de Cotte. Dessinateur – ©Gallica Bibliothèque Nationale de France

Ces présents offerts par le cardinal César d’Estrées sont l’œuvre du cosmographe vénitien et moine franciscain, Vincenzo Coronelli.
On peut y lire une dédicace soutenue par des allégories représentant les arts et les sciences:

A l’auguste majesté de Louis le Grand, l’invincible, l’heureux, le sage, le conquérant.
César cardinal d’Estrées a consacré ce globe terrestre pour rendre un continuel hommage à sa gloire et à ses héroïques vertus, en monstrant les pas où mille grandes actions ont esté exécutées et par luy mesme et par ses ordres, à l’estonnement de tant de nations qu’il auroit pu soumettre à son empire si sa modération n’eust arresté le cours de ses conquestes et prescrit des bornes à sa valeur plus grande encore que sa fortune.

De nombreux cartouches explicatifs ornent les différentes régions du monde représentées sur le globe terrestre. On peut notamment lire :

En 1536 Fernand Cortez entra dans la Mer Vermeille, dont il rangea 50 heures de Coste & revint à Acapulco.
L’an 1539, il envoya trois Vaisseaux qui découvrirent la Coste, de Cuhacan & toute la Mer Vermeille jusqu’à 32 degré de Latitude Septentrionale. Puis après avoir rangé toute la Coste, Fr de Ulloa qui commandoit cette découverte doubla le Cap de Californie, & s’avança par le dehors jusqu’à même hauteur.
Cette entreprise coûta 400. mille à Cortez.

ou encore :

Dans l’Isle de Tabago, les Vaisseaux du Roy ont fait deux actions considérables. La 1ère le 1 mars 1677. Ils détruisirent entièrement 13 Vaisseaux Hollandois mouillez dans le Port. La 2. le 12 décembre 1678. Une bombe estant tombée au milieu des Poudres fit périr 1300 hommes de la garnison & le reste se rendit a discrétion.

Destinés dans un premier temps à Versailles, les globes sont finalement exposés à Marly jusqu’en 1715 avant de repartir à Paris, au palais du Louvre, à la mort de Louis XIV.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6937110k.r=globe%20coronelli?rk=987129;2
Dessin : Paris, Bibliothèque royale. Profil et couppe de la partie où sont mis les globes – Coronelli, Vincenzo Maria (1650-1718) – ©Gallica Bibliothèque Nationale de France

Après avoir déménagé à plusieurs reprises, les globes tombent dans l’oubli jusqu’en 1970 grâce aux efforts d’un cartographe, Michel Morel et du conservateur du département des cartes de la Bibliothèque nationale. Les deux globes sont restaurés et exposés plusieurs fois avant d’être définitivement incorporés dans les collections de la Bibliothèque nationale de France en 2006.
Outre leur côté esthétique, ces deux globes sont de véritables encyclopédies nous renseignant sur les connaissances en astronomie et en géographie à l’époque du Roi-Soleil.

Le parc

Pour Louis XIV, l’aménagement des jardins de Marly est aussi important que la construction des pavillons. Une véritable armée de jardiniers, on en compte pas moins de 400 vers la fin de la vie du roi, entretient quotidiennement les allées, les fontaines, jets d’eau et bassins, la grande cascade ou encore le théâtre de verdure.
Des parterres, des bosquets, des allées bordées d’arbres complètent ce décor féerique.
André le Nôtre participe à l’aménagement du parc de la « résidence secondaire de Louis XIV » mais Jules Hardouin-Mansart en dessine les plans. Ce n’est donc pas étonnant que nous retrouvons de nombreuses similitudes entre les deux domaines.
Marly est un « château-jardin » d’une beauté fascinante pour les quelques privilégiés qui y séjournent.

La fin d’une époque

Malheureusement le domaine de Marly ne survit que peu de temps à Louis XIV. Ses successeurs délaissent ce château qui a été le théâtre de tant de plaisirs. Louis XV et Louis XVI n’y font que quelques apparitions épisodiques.
Lorsque les révolutionnaires investissent les lieux en 1789, la résidence tant appréciée par Louis XIV est déjà en piteux état. Les meubles sont vendus et les œuvres d’art dispersées.
Les bâtiments sont rachetés en 1799 par un industriel français, Alexandre Sagnielqui y installe une fabrique de textile. Au bord de la ruine, il essaie de vendre les dernières parures du château.
Napoléon qui a voulu un temps racheter la bâtisse, se brouille avec son propriétaire et n’hésite pas à installer ses soldats à Marly.
Très vite, les ultimes vestiges du château sont détruits tandis que le parc est littéralement saccagé par les troupes de l’empereur.
Le château de Marly a complètement disparu, seules quelques traces au sol nous rappellent qu’autrefois, une demeure royale s’élevait en ces lieux.

Le domaine, de nos jours

Si le château de Marly est irrémédiablement perdu, le parc a été réaménagé et plusieurs éléments d’origine sont encore visibles, notamment le grand abreuvoir et quelques bassins. De nombreuses sculptures dont les célèbres « chevaux de Marly » de Guillaume Coustou, qui ornaient autrefois le parc ont été rassemblés au Louvre, dans la cour Marly. Des moulages des originaux ont cependant repris place dans les jardins.

Les habitants de Marly et de Louveciennes ont décidé de créer une société, les « Amis du Vieux Marly », en 1923, afin de sauver le domaine laissé à l’abandon depuis plus de cent ans.
Vers le milieu du 20ème siècle, l’Abreuvoir et le Grand Miroir sont dégagés et remis en eau. Si les intentions sont bonnes, la réalisation ne restitue pas toujours fidèlement les éléments d’origine. Ne dénigrons cependant pas les travaux qui ont permis de préserver au moins le souvenir de la propriété de Louis XIV.

Le domaine a été classé Monument Historique en 2009 et sa gestion est dorénavant assurée par l’Établissement du château, du musée et du domaine national de Versailles.

En pratique :

Le domaine national de Marly est accessible gratuitement au public toute l’année, de 7hr30 à 19hr30. Les heures d’ouverture sont prolongées jusqu’à 21hr30 durant les week-ends de la mi-mai à la fin août et jusqu’à 20hr30 durant la première quinzaine de septembre.

Les vélos sont autorisés dans les allées du domaine. Celui-ci est accessible depuis la Grille Royale, la route de Marly, la route de Bacchus, l’allée Saint-Denis ou la route de Maintenon. Il est également possible de louer des vélos ou des tandems de la mi-février à la mi-novembre, entre 10 et 18hr45.

Que visiter dans la région ?

Une visite de Marly passe bien entendu par le parc royal mais ce lieu n’est pas le seul point d’intérêt de la région.

Le musée-promenade de Marly-le-Roi-Louveciennes

Il a ouvert ses portes en 1982 afin d’accueillir les collections réunies par l’association « Le Vieux Marly » et différents dons privés et achats. Il se situe à l’emplacement de la « Grille Royale », autrefois entrée majestueuse du domaine.
On peut y admirer de nombreuses œuvres représentant l’ancienne résidence royale et ses jardins mais également des vestiges de la machine de Marly ou encore des pièces de mobilier, des documents et des objets datant des 17 et 18ème siècles.

Le musée est fermé pour rénovation et rouvrira ses portes en automne 2019.
Email : collections@musee-promenade.fr
Site web : http://www.musee-promenade.fr

Le Fort du Trou-d’Enfer

Il a été construit à la fin du 19ème siècle après la défaite de la France contre la Prusse en 1870. Il fait partie du réseau défensif de Paris conçu pour éviter de nouvelles défaites. Ce réseau comportait 18 forts, 5 redoutes et une trentaine de batteries.
Le fort est prévu pour accueillir une garnison de 800 hommes et une quarantaine de pièces d’artillerie.
Il est dorénavant géré par l’ONF (Office National des Forêts) et une partie des installations sert aux fédérations de chasse.
Le site n’est habituellement pas ouvert au public mais il est possible de demander une visite sur le site de l’ONF.

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