Cathédrale Notre-Dame de Paris, joyau de l’architecture gothique
Ce lundi 15 avril 2019, l’impensable s’est produit sous nos yeux : Notre-Dame de Paris, symbole de la capitale française s’est embrasée.
Toute une nation et, derrière elle, chaque chrétien, chaque passionné d’histoire, déplorent aujourd’hui cette catastrophe qui, si elle a épargné les vies humaines, a détruit plusieurs pages de notre histoire.
Bien sûr, Notre-Dame renaîtra de ses cendres, bien sûr le bâtiment sera restauré et c’est tant mieux pour les générations futures mais rien ne remplacera jamais les pierres et la charpente, témoins de tant d’événements qui se sont déroulés depuis le 12ème siècle.
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir l’histoire de cet édifice qui fait partie du patrimoine mondial et qui a inspiré tant d’écrivains, de peintres et de musiciens.
Un peu d’histoire
La préhistoire
L’Île-de-France est occupée par des tribus dès le Paléolithique comme en témoignent les bifaces retrouvés sur les mêmes sites que des ossements de mammouths et datés d’il y a 500.000 ans.
Au cours du Néolithique, les hommes se sédentarisent. Ils ont en effet découvert l’agriculture ce qui leur permet de s’établir et de construire les premiers villages, généralement le long des fleuves ou dans des forêts. Les outils se perfectionnent et se diversifient tandis que les sociétés se structurent petit à petit. On assiste à la mise en place d’une hiérarchie et les différences sociales se répercutent sur les rites et le mobilier funéraires.
C’est également à cette époque que le commerce se développe. Les hommes se servent dorénavant des fleuves pour contacter des tribus toujours plus éloignées ce qui engendre la naissance des échanges culturels.
La civilisation celtique
Nous sommes au 1er millénaire avant notre ère et les tribus d’origine celtique installées dans l’est de l’Europe entament leur migration vers l’ouest.
Ces hommes emmenant avec eux les techniques et la culture de Hallstatt et de La Tène s’implantent dans la plus grande partie des régions de la France actuelle.
Parmi les tribus installées en Île-de-France, nous trouvons les Parisii ainsi que les Véliocasses, les Carnutes et les Sénons.
Les Parisii fondent un oppidum baptisé Lutetia (Lutèce) qui profite de son statut de capitale pour se développer rapidement tant sur le plan politique qu’économique.
La cité est florissante notamment grâce à un commerce intensif avec des tribus installées dans le sud de la France mais également en Italie.
La situation géographique exacte de Lutèce est cependant sujet à polémique. Certains historiens penchent pour l’Île de la Cité tandis que d’autres privilégient la thèse de Nanterre où les restes d’un atelier monétaire ont été retrouvés.
L’invasion romaine
Dès le 2ème siècle avant JC, les Romains franchissent les Alpes et s’emparent de la « Gaule Transalpine ».
En 55 avant notre ère, le général romain Jules César en quête de victoires et de fortune part à la conquête des régions situées au nord de la péninsule italienne. C’est ainsi que les Parisii sont vaincus par les légions romaines en 52 avant JC.
Leur principal oppidum est détruit et laisse la place à une toute nouvelle cité construite approximativement sur le même emplacement. Des monnaies gauloises et romaines datant des dernières années de la République romaine ont été retrouvées sur le site de la Montagne-Sainte-Geneviève qui était vraisemblablement le point central de la ville gallo-romaine.
Lors de la réorganisation de ses provinces, Auguste intègre l’Île-de-France dans la « Gaule lyonnaise ». La région profite de la Pax Romana pour prospérer grâce à la construction de routes permettant de dynamiser les échanges commerciaux.
Cependant, Lutèce a perdu son statut de capitale et c’est Lugdunum (actuellement Lyon) qui est la ville principale de la province.
Les Francs
Lorsque la puissance de l’Empire romain s’effrite au 4ème siècle en raison de rivalités et de conflits internes, les tribus germaniques jusque là cantonnées au-delà du Danube et du Rhin franchissent ces frontières et effectuent des raids de plus en plus régulièrement.
Petit à petit, des Germains s’installent au sein de l’empire, souvent avec l’autorisation de Rome qui leur confient la tâche de défendre ces territoires contre d’autres tribus germaniques. Très vite, les « Barbares » ne se contentent plus de ce rôle et prennent le contrôle des différentes régions.
En 486, les Francs s’emparent du « Royaume de Soissons » également appelé « Domaine de Syagrius », du nom du général romain qui défend le dernier bastion que l’empire possède en Gaule. D’abord allié des Francs saliens contre les Wisigoths, il est ensuite attaqué par ses anciens alliés menés par Clovis 1er.
Après la bataille de Soissons, les Francs saliens occupent désormais tout le nord de la Gaule, y compris la ville de Paris (civitas Parisiorum) qui devient la capitale de Clovis en 508.
Le Pilier des Nautes
Revenons quelques siècles en arrière, lorsque Paris est une cité gallo-romaine opulente.
A cette époque, les nautes, de riches marchands et armateurs gaulois, se sont regroupés en plusieurs confréries qui contrôlent le commerce fluvial de la Seine, du Rhône, de la Loire, de la Durance, …
Ils utilisent à cette époque des chalands, à fond plat et sans quille, construits dans du chêne ou du sapin.
La confrérie des nautes de Lutèce (ou nautes parisiaques) est particulièrement florissante aux environs du 1er siècle de notre ère, sous le règne de Tibère. La ville profite alors des échanges commerciaux mais également culturels avec l’ensemble de la Gaule et les autres civilisations antiques.
Seize siècles plus tard, le chœur de Notre-Dame de Paris est remanié selon le « Vœu de Louis XII » qui veut remercier la Vierge Marie de lui avoir donné un héritier, le futur Louis XIV. Le projet est confié à l’architecte Robert de Cotte qui entreprend d’importants travaux. Le 16 mars 1711, les ouvriers découvrent plusieurs pierres ornées de bas-relief sous l’autel de la cathédrale.
Les quatre blocs et le piédestal mis au jour formaient, à n’en pas douter, un pilier érigé par les nautes en hommage à Tibère et à Jupiter. Outre l’inscription, on découvre les représentations de divinités romaines (Jupiter, Mars, Mercure, Vulcain, Fortuna, Vénus, Castor et Pollux) et gauloises (Esus, Smertrios, Tarvos trigaranus et Cernunnos). On y voit également les nautes défiler en armes, un privilège rarement accordé à des Gaulois et qui témoignent de l’importance de la confrérie.
Le pilier des Nautes est le plus ancien monument découvert ce jour à Paris. Il est conservé et visible au Musée de Cluny, dans l’ancien frigidarium des thermes (bains d’eau froide).
Site web : https://www.musee-moyenage.fr/lieu/les-thermes-antiques.html
La Cathédrale Saint-Étienne de Paris, le baptistère Saint-Jean-de-Rond et l’église Saint-Denis-du-Pas
Vers le 4ème siècle, une première église est construite sur l’emplacement de l’actuelle Notre-Dame.
Consacrée à Saint-Étienne, un Juif de langue grecque appartenant à l’Église de Jérusalem et lapidé pour avoir prononcé le nom de Dieu aux environs de l’an 34, elle est édifiée par l’évêque de Paris.
Certains historiens pensent cependant qu’elle n’a été construite qu’au 6ème siècle sous le règne de Childebert 1er avec des matériaux de réemploi.
Quoiqu’il en soit, Saint-Étienne fait partie d’un important groupe épiscopal comprenant également le baptistère Saint-Jean-le-Rond accolé à la cathédrale, et une première cathédrale Notre-Dame.
L’église Saint-Étienne qui devient par la suite une cathédrale, mesure 70 mètres sur 36, des dimensions imposantes pour cette époque. Elle occupe alors l’emplacement des actuels parvis et premières travées de Notre-Dame.
Nous ne possédons aucun document permettant de connaître avec précision la morphologie de l’édifice. Il est cependant probable qu’il était orné de mosaïques et qu’il possédait cinq nefs délimitées par des colonnes de marbre.
On peut également supposer que l’église était surmontée d’un dôme et qu’elle possédait un clocher, une tour et un porche.
A la fin du septième siècle, elle sert toujours de siège épiscopal et est donc encore l’élément principal du groupe épiscopal.
Elle perd cependant peu à peu de son importance et est condamnée à la destruction lorsque le chantier de la nouvelle cathédrale Notre-Dame débute en 1160.
Saint-Jean-le-Rond est utilisé lors de cérémonies de baptêmes mais sert également d’église paroissiale consacrée à Sainte-Geneviève et desservant le quartier du Cloître Notre-Dame. Lors de la construction de l’actuelle Notre-Dame, cette église est reconstruite afin de l’aligner avec la façade de la cathédrale. Elle sera finalement démolie au 18ème siècle lorsque l’Île de la Cité est entièrement réaménagée afin de répondre aux nouvelles normes urbanistiques. A cette occasion, plusieurs édifices religieux sont également détruits et le nombre de paroisses est réduit de quatorze à dix. Les fonds baptismaux, la cure et la communauté de chanoines liée à Saint-Jean-de-Rond sont transférés à l’Église Saint-Denis-du-Pas.
L’église Saint-Denis-du-Pas est un édifice antérieur à l’actuelle Notre-Dame dont elle était séparée par un étroit passage ce qui explique son nom.
C’est en ce lieu que Saint-Denis, première évêque de Lutèce, serait mort en martyr en 258. D’autres historiens affirment cependant que Saint-Denis a été décapité en 250 à « Mons Martyrum », c’est à dire Montmartre.
Une statue le représentant portant sa tête décapitée est également visible sur la façade de la cathédrale, près du Portail de la Vierge.
Après le transfert de la cure de Saint-Jean-le-Rond en 1748, elle est rebaptisée « Saint-Denis et Saint-Jean-Baptiste ».
Après la Révolution de 1789, l’édifice est désaffecté et finalement démoli en 1813.
Notre-Dame
Comme nous l’avons vu, Notre-Dame a été construite sur un site autrefois occupé par un lieu de culte gallo-romain.
L’actuel bâtiment n’est cependant que le cinquième édifice religieux qui a succédé à ce temple. En effet, il a été précédé par une première église paléochrétienne au 4ème siècle, une basilique construite sous la dynastie mérovingienne, une cathédrale carolingienne incendiée en 857 et enfin une cathédrale de style roman.
Maurice de Sully
Nous sommes en 1160 lorsque Maurice de Sully, originaire de Sully-sur-Loire, devient évêque de Paris. Son parcours est tout à fait exceptionnel. Issu d’une famille modeste voire pauvre, il a la chance d’être instruit par les moines de l’abbaye bénédictine de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire pour laquelle travaille son père en qualité de bûcheron.
Se révélant brillant, il parvient à intégrer l’université de Paris où il côtoie le futur roi de France, Louis VII dit « Le Pieux ». Son ascension est rapide. De chanoine au chapitre de la cathédrale de Bourges, il devient chanoine et ensuite archidiacre à Notre-Dame.
Élu évêque, il envisage immédiatement la construction d’une nouvelle cathédrale Notre-Dame afin de répondre à l’explosion démographique de la ville de Paris. Le projet aboutit en 1163 et l’église Saint-Étienne est dès lors vouée à la démolition.
La construction
La construction totale de Notre-Dame de Paris dure près de deux siècles.
L’édifice mesure 127 mètres de long sur 48 de large et peut accueillir 9.000 personnes. La flèche aujourd’hui détruite, culmine à 96 mètres de haut.
Le style roman est abandonné au profit du gothique qui a fait son apparition à la fin du siècle précédent. La cathédrale Saint-Étienne de Sens et la basilique Saint-Denis sont les premières œuvres majeures de ce style qui bouleverse les règles de l’architecture et qui répond aux besoins de construire des édifices toujours plus grands capables d’accueillir de plus en plus de fidèles mais également, il faut bien l’avouer, de flatter l’orgueil des évêques et des rois.
Lorsque la première pierre de Notre-Dame-de-Paris est posée, probablement par le pape Alexandre III et en présence de Louis VII, cet art se cherche encore, on est au carrefour entre le gothique primitif et le gothique classique qui va connaître son apogée au début du 13ème siècle.
La construction se déroule en plusieurs phases :
- De 1163 à 1182 :
- construction du chœur et des déambulatoires
- consécration du maître hôtel
- De 1182 à 1190 :
- construction de quatre travées de la nef
- construction des tribunes
- De 1190 à 1225 :
- début de la construction de la façade
- construction de deux nouvelles travées de la nef
- De 1225 à 1250 :
- poursuite de la construction des façades
- construction des deux tours
- remplacement des petites rosaces par des fenêtres amenant plus de luminosité
- remplacement des combles des tribunes par des terrasses
- construction des arcs-boutants de la nef permettant également d’évacuer l’eau de pluie
- construction de chapelles latérales
Du 13ème au 19ème siècle
Nous sommes donc au milieu du 13ème siècle et Notre-Dame est achevée en un peu moins d’un siècle.
L’édifice aurait pu rester dans cet état mais dès la fin de ce grand chantier, des aménagements sont entrepris.
Il faut d’abord harmoniser la façade en grande partie gothique mais comprenant encore des éléments romans. Les portails du transept sont donc enlevés sur ordre de l’évêque Renaud de Corbeil, sous le règne de Saint-Louis.
Toujours à la même époque, le transept est agrandi et ses façades nord et sud sont ornées de somptueuses rosaces.
Au 14ème siècle, le chœur est doté de sa clôture et ses arc-boutants sont remplacés. Pendant les deux siècles suivants, l’intérieur de la cathédrale se transforme peu à peu. Les décors de styles Renaissance et Baroque ne laissent que peu d’espace aux magnifiques lignes gothiques de Notre-Dame. Les murs et les piliers sont dissimulés aux yeux des fidèles par des tapisseries tandis que les nefs sont véritablement envahies par des sculptures et du mobilier répondant aux nouveaux styles.
Nous arrivons au 18ème siècle, lorsque Louis XIV voulant respecter le vœu de son père charge Robert de Cotte de réaménager l’intérieur de Notre-Dame.
C’est ainsi que l’ensemble du chœur est modifié. Le jubé, les stalles et le maître-autel sont remplacés tandis que des œuvres d’art répondant mieux au goût de l’époque sont disposées dans l’édifice.
Malheureusement, Notre-Dame-de-Paris vit une période sombre dans la seconde moitié du 18ème siècle. Les vitraux d’origine sont remplacés par du verre blanc et les murs sont recouverts de badigeon. Le portail central est mutilé parce que jugé trop exigu pour permettre aux processions de passer.
Si la cathédrale n’est pas saisie et démolie lors de la Révolution de 1789, elle subit malgré tout de lourds dommages et ses cloches sont fondues pour devenir des canons. Transformée en siège paroissial, elle est victime d’actes de malveillance. Les statues représentant les rois de Juda sont décapitées et les têtes arrachées… les révolutionnaires les confondant avec les rois de France. Les statues des portails subissent le même sort.Enfin, en 1793, le culte catholique est interdit et Notre-Dame sert un temps de « Temple de la Raison », c’est à dire de lieu de culte à l’Être suprême. Les hébertistes athées souhaitent en effet rendre hommage à la liberté et à l’égalité des citoyens et surtout créer une nouvelle religion.
Quelques mois plus tard, la cathédrale devient un entrepôt, triste sort réservé à de nombreux édifices religieux de l’époque.
Napoléon Bonaparte
En 1801, le concordat est signé par Joseph Bonaparte représentant son frère, le comte Emmanuel Cretet de Champmol (ministre de l’Intérieur) et le cardinal Consalvi représentant le pape Pie VII. La religion catholique, apostolique et romaine est à nouveau exercée librement en France. L’Église ne retrouve cependant pas sa place de l’Ancien régime et reste subordonnée à l’État, c’est à dire Napoléon Bonaparte.
Notre-Dame retrouve ainsi sa fonction première et quelques travaux sont rapidement entrepris par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine pour accueillir le sacre de Napoléon qui devient empereur des Français le 2 décembre 1804.
Après ce moment de gloire, le somptueux édifice dont l’état de délabrement a été camouflé par de la chaux et quelques décors, est délaissé et les autorités envisagent même sa démolition. De plus, des anti-royalistes commettent des actes de vandalismes, brisent des vitraux et pillent le trésor.
Victor Hugo et Viollet-le-Duc
C’est alors qu’un romancier vole au secours de la cathédrale …. Victor Hugo écrit et publie Notre-Dame-de-Paris en 1831 suscitant un incroyable enthousiasme de la part de ses lecteurs. Le but de l’écrivain est atteint, Paris s’intéresse à nouveau à sa cathédrale.
Pour la première fois, les royalistes, les catholiques et les laïcs sont d’accord : il faut sauver Notre-Dame !
Les architectes spécialisés dans la restauration de monuments médiévaux, Eugène Viollet-le-Duc et Jean-Baptiste Antoine Lassus, sont choisis pour redonner vie à Notre-Dame-de-Paris. Ils ont un budget de 2.650.000 francs qui sera épuisé bien avant la fin des travaux prévus. Finalement, Viollet-le-Duc obtient de nouveaux crédits et le chantier prend fin en 1864, sept ans après le décès de Lassus.
Au total, 12 millions ont été dépensés pour restaurer l’édifice et ses sculptures à l’identique mais surtout construire une sacristie.
Peu après, Notre-Dame est mise en valeur par les travaux d’aménagement du préfet de la Seine, le Baron Haussmann qui est chargé par Napoléon III de moderniser la capitale. Plusieurs bâtiments trop proches du parvis sont rasés, notamment l’Hospice des Enfants Trouvés et l’Hôtel-Dieu.
On peut encore apercevoir le tracé d’anciennes rues médiévales dessiné sur le parvis par des pavés plus clairs.
La catastrophe
Après avoir échappé à la destruction durant la Commune de Paris en 1871 et aux bombardements lors des deux guerres mondiales du 20ème siècle, Notre-Dame bénéficie d’un plan de restauration depuis les années 1990. Nettoyage des façades noircies par la pollution, nouvel éclairage de la nef, nettoyage de l’orgue, mise en place de neuf nouvelles cloches…
Un nouveau chantier qui devait s’étaler sur une vingtaine d’années venait de démarrer lorsque … Notre-Dame prit feu ce funeste lundi.
L’ensemble de la toiture et de la charpente si bien surnommée la « forêt » a disparu en quelques heures tandis que la flèche s’est lentement écroulée sur elle-même.
Fort heureusement, il semble selon les premières constatations que la structure du bâtiment et les beffrois ont été épargnés. De même, de nombreuses œuvres d’art et reliques dont la couronne d’épines du Christ déposée en ce lieu par Saint-Louis en 1239 ont pu être sauvés.
Remercions les centaines de pompiers de la ville de Paris qui ont lutté avec acharnement et courage pour sauver cet édifice témoin de tant de faits historiques et dont le sol a été foulé par Saint-Louis, Philippe-le-Bel, Henri VI d’Angleterre, Marie Stuart, Henri de Navarre, …. ou plus récemment par le Général de Gaulle, Jean-Paul II et Benoît XVI.
A l’heure actuelle, l’enquête n’a pas encore déterminé les causes de ce sinistre mais peu importe, c’est tous ensemble que nous nous devons de faire revivre ce monument… à Paris et dans nos mémoires !
Cet article est extraordinaire !
Merci, content que celui ci vous plaise.