Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent sur les plages normandes. Cette opération militaire baptisée Neptune est la première phase de l’opération Overlord. Elle doit permettre aux Alliés d’établir des têtes de pont sur le sol français et de libérer les zones occupées par les Allemands.

Cinq plages du Calvados et du Cotentin sont choisies pour cette mission qui marque le tournant de la Seconde Guerre mondiale. Elles portent les noms de code Gold Beach, Juno Beach, Sword Beach, Utah Beach et Omaha Beach.
Les trois premières font partie du secteur anglo-canadiens tandis que les deux autres forment le secteur américain.

Gold Beach et le Port Mulberry

Gold Beach correspond au secteur compris entre Port-en-Bessin et La Rivière, dans le Calvados.
La 50ème division d’infanterie britannique et le Commando 47 de la Marine Royale sont chargés de s’emparer de la plage défendue par la 716ème division d’infanterie allemande.
Leur mission doit permettre de sécuriser les lieux afin de pouvoir construire un port artificiel à Arromanches.
Les jours précédant le débarquement et à l’aube du D-Day, la batterie de Longues-sur-Mer, une portion du Mur de l’Atlantique, est bombardée sans relâche par l’aviation et la marine alliées.
Les premiers soldats britanniques débarquent à Gold Beach à 7hr15. Ils sont précédés par les chars Crabs chargés de déminer la plage grâce à un ingénieux système imaginé par l’ingénieur Percy Hobart.
Les Allemands installés en haut d’une falaise résistent farouchement et pilonnent la plage ainsi que les péniches de débarquement. Ils ne parviennent cependant pas à repousser l’infanterie qui s’empare de leurs positions une par une.
Au total, 24.970 soldats Britanniques ont débarqué à Gold Beach le 6 juin. Ils ont réussi à sécuriser un secteur de 10 km² mais 700 d’entre eux ont été blessés, tués ou portés disparus ce jour-là.

Fortement endommagée, la batterie de Longues-sur-Mer est prise le lendemain et les 120 soldats allemands survivants sont faits prisonniers. Le même jour, les Britanniques entrent dans Bayeux, première grande ville française à être libérée.

Dans les jours qui suivent le débarquement, un port artificiel baptisé Mulberry est construit au large du village d’Arromanches. Il est opérationnel à partir du 14 juin et participe à l’acheminement des marchandises et des véhicules militaires utilisés durant la bataille de Normandie.
Les quais de déchargement du port sont protégés par des digues et reliés au littoral par des jetées fabriquées à l’aide de caissons Phoenix en béton remplis d’eau et de blockships, des anciens bateaux de guerre coulés.

Les incontournables d’une visite de Gold Beach

• les vestiges du port artificiel Mulberry visibles depuis la plage d’Arromanches
• la visite du Musée du Débarquement d’Arromanches. Le musée est ouvert tous les jours, durée moyenne de la visite : 1hr15.

Musée du débarquement
Place du 6 juin 1944
14117 Arromanches-des-Bains
Tel : 02 31 22 34 31
Site web : http://www.musee-arromanches.fr

• le film « Cent jours de la Bataille de Normandie » diffusé au cinéma circulaire Arromanches 360°. Durée du film : 19 minutes

Arromanches 360
Rue du Calvaire
14117 Arromanches-des-Bains
Tel : 02 31 06 06 45
Site web : http://www.arromanches360.fr

• la visite du musée America-Gold-Beach à Ver-sur-Merqui retrace les événements du D-Day dans ce secteur mais également l’épopée des liaisons aéropostales entre les États-Unis et la France. Le musée est ouvert d’avril à septembre. Prévoir entre 30 et 60 minutes pour le visiter.

America Gold Beach
2 Place de l’Amiral Byrd
14114 Ver-sur-Mer
Tel : 02 31 22 58 58
Mail : america.goldbeach@sfr.fr
Site web : http://www.goldbeachmusee.fr

• le site de la batterie allemande de Longues-sur-Mer : visite guidée tous les jours en juillet et en août ainsi que les week-ends d’avril à octobre. Durée de la visite : approximativement 1 heure 30.

Site de la Batterie
14400 Longues-sur-Mer
Tel : 02 31 21 46 87
Mail : longues@bayeux-tourism.com
Site web : http://bayeux-bessin-tourisme.com/blog/visiteguidee/batterie-de-longues-sur-mer/

• la visite de Bayeux, ville d’art et d’histoire

Juno Beach

Juno Beach correspond au secteur s’étendant de La Rivière à Saint-Aubin-sur-Mer, dans le Calvados.
La prise de cette zone est confiée aux soldats appartenant à la 3ème division d’infanterie canadienne et soutenus par le Commando 48 de la Marine royale. La position est défendue par des compagnies de la 716ème division d’infanterie allemande localisées à Bernières-sur-Mer, Courseulles-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer.
Les installations allemandes sont intensivement bombardées deux heures avant le débarquement tandis que des hommes-grenouilles retirent les structures défensives de la plage.

Cependant, les conditions météorologiques ne permettent pas aux troupes de débarquer à l’heure prévue soit 7hr35 du matin du 6 juin 1944. plusieurs péniches ne peuvent éviter les mines et les rochers submergés par une mer déchaînée. La tempête empêche également les sapeurs d’ouvrir des brèches dans la défense allemande qui se réorganise rapidement. Près d’un tiers des bateaux de débarquement sont détruits par les tirs allemands avant d’atteindre la plage. De nombreux soldats sont tués alors qu’ils tentent de joindre Bernières-sur-Mer sans bénéficier de l’appui des blindés qui accusent un retard important sur l’horaire.

La situation tourne à la catastrophe lorsque les chars amphibies parviennent enfin à soutenir l’infanterie. Les Canadiens s’emparent une à une des défenses allemandes et parviennent à établir une jonction avec les Britanniques débarqués à Gold Beach. Il n’en est cependant pas de même à l’ouest du secteur puisque approximativement 5 kilomètres sépare encore les hommes de Juno Beach et de Sword Beach.

Au soir du D-Day, le bilan est lourd. 340 soldats canadiens ont été tués et plus de 600 sont blessés ou portés disparus. Une partie de leurs objectifs, notamment la prise de l’aérodrome de Carpiquet, n’a pas été atteinte mais ils sont néanmoins parvenus à établir une solide tête de pont sur le sol normand.

Les incontournables d’une visite de Juno Beach

• la visite du cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer

Cimetière militaire canadien
Route de Reviers
14470 Reviers
Tel : 02 31 37 46 80
Site web : http://www.veterans.gc.ca/eng/remembrance/memorials/overseas/second-world-war/france/beny

• le centre Juno Beach, seul musée consacré aux Canadiens qui ont participé au débarquement

Centre Juno Beach
Voie des Français libres, 104
14470 Courseulles-sur-Mer
Tel : 02 31 37 32 17
Mail : resa@junobeach.org
Site web : https://www.junobeach.org/fr/

• le char britannique Churchill Avre à Graye-sur-Mer

Sword Beach

Sword Beach couvre le secteur compris entre Saint-Aubin-sur-Mer et Ouistreham. Ce secteur défendu par la 716ème division d’infanterie allemande est confié aux soldats britanniques appartenant à la 3ème division d’infanterie. Ils sont soutenus par des commandos de la 1ère brigade des services spéciaux dont le commando 4 du bataillon des fusiliers marins français.
Deux heures avant le débarquement prévu à 7hr25, les défenses allemandes sont bombardées par l’aviation et la marine tandis que des soldats dégagent des couloirs d’accès vers la plage pour les chars d’assaut.
L’horaire du débarquement est respecté mais la résistance allemande ne faiblit pas malgré la destruction de plusieurs positions. Les Alliés sont bloqués sur une plage encombrée par les véhicules qui ont été détruits et le matériel qui vient d’être débarqué. Ils parviennent malgré tout à ouvrir des brèches dans le système défensif.

C’est à Sword Beach que les troupes britanniques montent à l’assaut au son de la cornemuse de Bill Millin. Selon le témoignage de rescapés, les Allemands médusés ont brièvement arrêté de tirer en entendant le piper.
La prise et la sécurisation de Sword Beach ont été facilitées par la désorganisation allemande.
A la fin de la journée, 630 soldats ont été tués, blessés ou portés disparus à Sword Beach tandis que près de 29.000 hommes et plus de 2.500 véhicules sont prêts à avancer sur Caen.

Les soldats français et anglais débarqués à Sword Beach parviennent à rejoindre les parachutistes de la 6ème division aéroportée britannique qui ont été largués dans la nuit du 5 au 6 juin afin de s’emparer et de protéger les ponts de Bénouville rebaptisé Pegasus Bridge et de Ranville, des points essentiels pour traverser l’Orne et le canal de Caen. Cette opération appelée Deadstick est couronnée de succès.
La progression vers Caen est cependant plus lente que prévue en raison des nombreuses poches de résistance allemande. Les soldats alliés s’emparent aisément de Hermanville mais mettent trois jours à prendre Ouistreham.

Les incontournables d’une visite de Sword Beach

• la visite du Mémorial de Caen

Mémorial de Caen
Esplanade Général Eisenhower
14050 Caen
Tel : 02 31 06 06 45
Site web : https://www.memorial-caen.fr

• la visite de la ville de Caen
• la visite des cimetières militaires britanniquesde Ranville, de Douvres-la-Délivrande et de Hermanville-sur-Mer
• la visite du Musée Mémorial Pegasus à Ranville

Mémorial Pegasus
Avenue du Major Howard
14860 Ranville
Tel : 02 31 78 19 44
Mail : info@memorial-pegasus.org
Site web : https://www.memorial-pegasus.fr

• la visite du Musée Radar 1944 de Douvres-la-Délivrande

Musée Radar 1944
Route de Basly
14440 Douvres-la-Délivrande
Tel : 02 31 06 06 45
Mail : resa@musee-radar.fr
Site web : http://musee-radar.fr

• la visite du Musée de la Batterie de Merville

Site et Musée de la Batterie de Merville
Place du 9ème Bataillo,
14810 Merville-Franceville
Tel : 02 31 91 47 53
Site web : http://www.batterie-merville.com

la visite du Musée du débarquement Sword à Ouistreham

Musée du N°4 Commando
Place Alfred Thomas
14150 Ouistreham
Tel : 02 31 96 63 10
Site web : http://www.musee-4commando.org

• la visite du Musée du Mur de l’Atlantique Le Bunker

Musée du Grand Bunker
Avenue du 6 juin
14150 Ouistreham
Tel : 02 31 97 28 69
Mail : museegrandbunker@sfr.fr

le site fortifié Hillman de Colleville-Montgomery

Site Hillman
Rue Suffolk Régiment
14880 Colleville-Montgomery
Tel : 02 31 97 12 61
Site web : http://amis-du-suffolk-rgt.com/index.php/fr/

Omaha Beach la sanglante et la Pointe du Hoc

Omaha Beach correspond au secteur s’étendant de la Pointe du Hoc à Sainte-Honorine.
Cette portion du Mur de l’Atlantique est protégée par la 352ème division d’infanterie allemande lorsque les troupes appartenant aux 1ère et 29ème divisions d’infanterie américaine y débarquent le 6 juin 1944.
Le débarquement programmé à 6hr30 est précédé d’un bombardement intense des positions ennemies. Malheureusement, la météo rend la visibilité mauvaise et les objectifs ne sont pas atteints. De plus, la fumée qui a envahi le ciel ne permet pas à la marine d’ajuster suffisamment ses tirs. Les dégâts occasionnés aux Allemands sont minimes et leur système défensif reste pratiquement intact.

Les premiers soldats américains foulant la plage d’Omaha sont pris au piège. On estime que 90% des hommes qui font partie de la première vague sont soit tués soit blessés. De plus, la mer est trop houleuse et les premiers chars amphibies qui doivent soutenir l’infanterie coulent à quelques centaines de mètres de la plage. La décision est prise de les débarquer directement sur le sable à Vierville-sur-Mer. De nombreux chars sont trop endommagés pour être fonctionnels, d’autres sont bloqués par le mur défensif.

Les Allemands restent hors d’atteinte dans les bunkers protégés par des murs anti-char et des champs de mines. Ils continuent d’accueillir les soldats américains par des salves nourries. En revanche, ils ne reçoivent aucun renfort de la part des généraux de la Wehrmacht qui ne croient pas à la victoire des Alliés.
La situation est chaotique, la plage est encombrée par les voitures incendiées, le matériel abandonné par les hommes en déroute et par les blessés et les cadavres.

Les premières percées dans la défense allemande sont enfin réalisées vers 11 hr après 4hr30 d’enfer. Les Américains entrent dans Colleville-sur-Mer et les batteries allemandes se taisent l’une après l’autre. Seuls quelques snipers continuent à tirer en direction des troupes alliées. La tête de pont est établie en fin d’après-midi.

Le bilan de cette journée est plus lourd à Omaha Beach que sur les autres plages. Sur les 30.000 soldats débarqués, 2.500 sont blessés, morts ou portés disparus.

Parallèlement au débarquement sur Omaha Beach, les Rangers américains sont chargés de prendre d’assaut la batterie d’artillerie allemande de la Pointe du Hoc, une falaise à la paroi verticale d’une trentaine de mètres de haut. Le site est défendu par la 2ème batterie de l’Heeres-Küsten-Artillerie 1260. Pour la réussite de l’Opération Neptune, la prise de cette position est indispensable car elle menace directement Omaha Beach et Utah Beach.
A 7hr du matin soit avec un retard de 30 minutes sur l’horaire en raison de la houle, 225 Rangers arrivent au pied de la falaise. Or à cette heure, ils auraient du avoir escaladé la falaise et signalé la prise des bunkers en envoyant une fusée éclairante afin de recevoir des renforts. N’ayant pas aperçu la fusée, le commandement estime que la mission a échoué et les renforts promis sont envoyés à Omaha et non à la Pointe du Hoc.
Les Rangers sont de plus pris sous le feu allemand et beaucoup périssent avant d’atteindre la minuscule plage continuellement mitraillée. Courageusement, ils parviennent à se hisser souvent à mains nues le long de la paroi et atteignent le sommet. Ils sont surpris de découvrir les lieux désertés par les Allemands qui se sont repliés un peu plus loin. Ils ne sont accueillis que par les tirs de quelques snipers. En effet, les pièces d’artillerie bombardées ont été remplacées par des pieux en bois afin de tromper les avions de reconnaissance. A 8 hr du matin, la Pointe du Hoc est entre les mains des Alliés.
Ne bénéficiant d’aucune aide, les Rangers subissent une contre-attaque et un véritable siège. Ils tiennent bon malgré la fatigue et le manque de vivres et de munitions en attendant le 116ème régiment d’infanterie qui est bloqué à Vierville. La relève arrive finalement à l’aube du 8 juin, mettant en fuite les Allemands pourtant proches de la victoire.

135 des 225 Rangers ont été tués ou lourdement blessés durant cette attaque. Les rangs de leurs camarades envoyés à Omaha Beach sont également décimés. En mémoire du courage de ces soldats, la France a concédé aux États-Unis une partie de la Pointe du Hoc. Ce terrain est devenu un important site de commémoration du débarquement en Normandie.

Les incontournables d’une visite à Omaha Beach

• la visite du cimetière militaire américainde Colleville-sur-Mer

Normandy American Cemetery
14710 Colleville-sur-Mer
Tel : 02 31 51 62 00
Site web : http://www.abmc.gov

• la visite de l’Overlord Museum – Omaha Beach à Colleville-sur-Mer

Overlord Museum
Rond-Point d’accès du Cimetière Américain
Lotissement Omaha Center
14710 Colleville-sur-Mer
Tel : 02 31 22 00 55
Mail : contact@overlordmuseum.com
Site web : http://www.overlordmuseum.com

• la visite du Musée D-Day Omaha de Vierville-sur-Mer

Musée D-Day Omaha
Route de Grandcamp
14710 Vierville-sur-Mer
Tel : 02 31 21 71 80
Site web : http://www.dday-omaha.fr

• la visite du cimetière militaire allemand de La Cambe

Cimetière militaire allemand de La Cambe
Les Noires Terres
Route Nationale
14230 La Cambe
Tel : 02 31 22 70 76
Site web : https://www.volksbund.de/fr/volksbund.html

• les vestiges de la Seconde Guerre mondiale de la Pointe du Hoc : visite de la batterie et du centre d’accueil toute l’année hormis les 1er janvier et 2 décembre. La durée de la visite est en moyenne d’une heure.

Utah Beach

Utah Beach, second secteur américain du débarquement, s’étend des Dunes-de-Varreville à La Madeleine et est défendu par la 709ème division d’infanterie allemande le 6 juin 1944.

Les soldats américains appartenant à la 4ème division d’infanterie US sont chargés de s’emparer de cette plage du Cotentin afin d’établir une tête de pont proche de Cherbourg. Ils doivent également effectuer une jonction avec les hommes des 82ème et 101ème divisions aéroportées qui ont été parachutés à Sainte-Mère-Eglise, ce qui est chose faite à midi.

Le bombardement des installations défensives allemandes débute une demie-heure avant l’heure prévue du débarquement à savoir 6hr30. Les premières barges arrivent avec un peu d’avance sur les chars amphibies qui apportent une aide précieuse à l’infanterie. La situation tourne rapidement à l’avantage des Américains et dès 7hr30, plusieurs brèches sont ouvertes dans la défense ennemie. Une heure plus tard, ils ont franchi les dunes et s’enfoncent dans l’intérieur des terres. Ils essuient cependant les tirs de mortiers et les salves de l’artillerie allemande jusque dans la soirée.

Plus de 23.000 soldats américains ont débarqué à Utah Beach, 250 y ont perdu la vie ou ont été portés disparus.
Le débarquement à Utah Beach est couronné de succès et le bilan en vies humaines et en matériel est bien moins lourd que dans les autres secteurs.

Les incontournables d’une visite à Utah Beach

• la visite du Airborne Museum de Sainte-Mère-Eglise

Musée Airborne
14 rue Eisenhower
50480 Sainte-Mère-Eglise
Tel : 02 33 41 41 35
Mail : infos@airborne-museum.org
Site web : http://www.airborne-museum.org

• la barge américaine de débarquement exposée à Carentan-les-Marais
• la visite de Sainte-Mère-Eglise, musée à ciel ouvert

Office de Tourisme de Sainte-Mère-Eglise
6 rue Eisenhower
50480 Sainte-Mère-Eglise
Tel : 02 33 21 00 33
Site web : http://www.ot-baieducotentin.fr

• le Circuit Historique 1944 comprenant 13 sites de bataille. L’itinéraire est disponible à l’Office du Tourisme de Carentan (durée approximative : 3 heures).

Office de Tourisme de La Baie du Cotentin
24 Place de la République
50500 Carentan
Tel : 02 33 71 23 50
Site web : http://www.ot-baieducotentin.fr

• la batterie d’Azeville

La batterie
La Rue
50310 Azeville
Tel : 02 33 40 63 05
Mail : musee.azeville@manche.fr
Site web : http://www.manchetourisme.com/batterie-d-azeville-a-azeville/pcunor050fs00108