Michel de Nostre-Dame - Domaine public

Michel de Nostre-Dame, médecin et prophète à ses heures

Nous connaissons tous les célèbres prophéties de Michel de Nostre-Dame, mieux connu sous le nom de Nostradamus.
Ce livre publié au 16ème siècle contient plusieurs centaines de quatrains annonçant, parait-il, des événements pour les siècles à venir. Il a fait l’objet de maints débats passionnés entre historiens, passionnés d’astrologie ou simples curieux.
Visionnaire pour les uns, illuminé pour les autres ou simple érudit qui a voulu « pimenter » ses écrits, Nostradamus a fait couler beaucoup d’encre et c’est loin d’être fini.
Si tout le monde a entendu parler de ses prévisions, on ignore souvent que Nostradamus a également été apothicaire, voire médecin, et un proche de la famille royale française.

Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir la vie de Michel de Nostre-Dame et dans quel contexte historique il a écrit ses prophéties.

Un peu d’histoire

La Renaissance italienne

Michel de Nostre-Dame naît en 1503, à peu près en même temps que la Renaissance française.
Ce mouvement qui marque la fin du Moyen-Âge est déjà implanté depuis un siècle en Italie, berceau de la « Première Renaissance ». Il répond à l’ambition des différentes cités-Etats italiensne qui souhaitent se démarquer de leurs concurrentes en affichant leur prospérité.

En effet, dès le 14ème siècle, les cités de Florence, Pise, Sienne et Venise mais également les États Pontificaux rivalisent pour embellir leurs villes en entamant de grands chantiers dont celui du Dôme de la cathédrale de Florence et en attirant les artistes les plus « en vogue ». Cette compétition donne naissance à des œuvres majeures comme le plafond de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange, la Naissance de Vénus de Botticelli ou la Joconde de Léonard de Vinci.

Le changement le plus remarquable entre le Moyen-Âge et la Renaissance est certainement l’entrée de l’art dans la sphère privée. Les œuvres ne sont plus nécessairement commandées par le clergé et elles délaissent dorénavant la religion au profit des thèmes centrés sur l’homme, c’est le début de l’ « humanisme ».
On assiste également à un engouement pour les sujets issus de la mythologie grecque ou latine.

Ce bouleversement résulte en grande partie de l’échec des dernières croisades et de la perte de crédibilité d’une Église incapable de maintenir ses positions en Terre Sainte. En effet, la chute de Saint-Jean d’Acre face aux troupes musulmanes, en 1291, a marqué la fin des États latins d’Orient. De plus, les souverains prennent petit à petit leur distance vis-à-vis de la papauté, prémices d’une véritable séparation entre l’Église et l’État qui sera officielle en France après la révolution de 1789.
L’Europe est en crise, une situation qui est encore aggravée par les famines et les épidémies de peste qui déciment la population.

Cette situation est un engrais idéal favorisant un changement fondamental dans la société. Les villes se développent lorsque les paysans affamés quittent leurs terres dans l’espoir d’une vie meilleure. Le système économique et politique féodal basé sur les obligations des vassaux envers leurs seigneurs en échange de leur protection (clientélisme) laisse la place à une première forme de capitalisme. C’est en effet à cette époque que les Lombards développent leur réseau de banques et de prêts d’argent. La situation favorise l’éclosion d’une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie qui est bien souvent plus riche que l’aristocratie endettée.
Parallèlement à l’art, un renouveau se manifeste également dans la littérature, la philosophie, les sciences et jusque dans la mode vestimentaire. Dentelles, pierres précieuses, rubans, soies, fils d’or et d’argent embellissent les habits des femmes et des hommes de la Renaissance.

La Renaissance française

En France, la Renaissance est bien plus tardive même si des éléments italianisants sont déjà présents dans des œuvres et monuments notamment dans le Val de Loire.
A peine sortie de la Guerre de Cent Ans qui l’a opposée à l’Angleterre de 1337 à 1453, la France s’engage dans un nouveau conflit en Italie.
En effet, en 1442, le roi Alphonse V d’Aragon s’empare du Royaume de Naples qui était alors une possession des comtes d’Anjou. Ceux-ci continuent à se réclamer souverains de Naples mais ne parviennent pas à reprendre leur territoire.
Lorsque le dernier représentant de la maison d’Anjou, le « Bon Roi René » décède sans héritier en 1480, le roi de France devient héritier de ses biens y compris, en théorie, le Royaume de Naples.
Louis XI et ses descendants revendiquent donc la souveraineté de ce royaume correspondant à une grande partie du sud de l’Italie.
Cette situation est à l’origine des « Guerres d’Italie » qui ne prendront fin qu’en 1559 à la signature de la « Paix du Cateau-Cambrésis » entre Philippe II d’Espagne et Henri II de France.

Cette longue guerre favorise les échanges entre les deux pays et est, paradoxalement, à l’origine du développement de la Renaissance en France.
Des artisans italiens s’établissent à Amboise en 1495 et amènent avec eux leur style et leur savoir-faire. Ce mélange d’influences italiennes, françaises mais également flamandes donnent naissance au « style Louis XII ».
La Renaissance française atteint son apogée sous le règne de François 1er lorsque celui-ci fait venir des artistes italiens pour bâtir et décorer une nouvelle résidence royale à Fontainebleau en lieu et place de l’ancien château féodal. Il crée ainsi l’ « École de Fontainebleau » qui devient un cercle artistique influent.

La Renaissance a offert un grand nombre de joyaux architecturaux à la France, notamment les châteaux de Chambord, de Chenonceau, d’Azay-le-Rideau, de Villandry mais également de nombreux hôtels particuliers.

Michel de Nostre-Dame

C’est dans ce contexte que naît Michel de Nostre-Dame le 14 (ou 21) décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence, au sein d’une famille aisée.

Son ascendance

Son grand-père paternel, d’origine juive, portait à la naissance le nom de Guidon Gassonet. Il se convertit au catholicisme au milieu du 15ème siècle.

Cette décision nous donne l’occasion de rappeler la situation des Juifs en France à la fin du Moyen-Âge, à l’aube de la Renaissance.
Les Juifs ont commencé à être persécutés en France dès le début des croisades, au 11ème siècle, car ils étaient assimilés aux païens musulmans. En 1394, ils tombent sous le coup d’une interdiction de séjour dans le Royaume tandis que les synagogues sont détruites
Cet ordre d’expulsion ne concerne cependant pas les petites communautés juives des domaines pontificaux d’Avignon et du Comtat Venaissin.

La situation est également différente dans le comté de Provence puisque celui-ci n’est intégré au domaine royal qu’en 1486 après avoir été légué à Louis XI par Charles V d’Anjou, dernier comte de Provence et de Forcalquier, mort sans descendance.
En 1498, Louis XII prend cependant prétexte des émeutes anti-juives pour ordonner l’expulsion des Juifs de Provence.

La famille de Nostradamus est originaire d’Avignon, possession de l’Église catholique. Les Juifs de cette ville et du Comtat Venaissin sont tolérés mais subissent une forte discrimination. Ils ne peuvent pas exercer certaines professions et sont obligés de porter des signes distinctifs et de payer des taxes supplémentaires.
En 1559, le pape Pie V ordonnera à son tour l’expulsion des Juifs d’Avignon mais cet ordre ne sera pas appliqué à la lettre. Ils seront cependant regroupés dans des rues ou dans des quartiers appelés juiveries ou carrières qui sont fermés à la tombée de la nuit. La situation des Juifs autrefois prospères se détériore alors nettement. Dorénavant, la plupart d’entre eux doivent se contenter de travailler dans le textile alors qu’ils étaient des médecins réputés ou d’importants propriétaires fonciers.

Cette oppression explique probablement la décision et le changement de nom de Guidon Gassonet dès 1459. Il devient Pierre de Nostre-Dame, un nom probablement imposé lors de son baptême,. Son père, Davin de Carcassonne s’était également converti et portait déjà le nom d’Arnauton de Velorgues.

Au moment de sa conversion, Pierre de Nostre-Dame est marié à Astrugue (ou Benastruge selon les sources) qui refuse de renoncer au judaïsme.
Il n’hésite pas à la répudier et épouse, en 1464, Blanche de Sainte-Marie, la fille d’un médecin d’Arles. Héritier des boutiques de vêtements de son père, il devient rapidement un riche courtier en grains et tissus et probablement en argent, en Avignon.

Le couple a six enfants dont l’aîné, Jaume de Nostre-Dame est également négociant en Avignon. Après son mariage, en 1495, avec Reynière (ou Renée) de Saint-Rémy, petite-fille du médecin du Roi René et clavaire (trésorier) de Saint-Rémy, il occupe la fonction de notaire dans cette même ville.

Ses études

De cette union naissent neuf enfants dont Michel, futur Nostradamus est le premier né. Il voit le jour dans une maison située rue du viguier (actuellement rue Hoche) à Saint-Rémy-de-Provence.

Michel de Nostre-Dame poursuit sa scolarité à Saint-Rémy et ensuite en Avignon où il étudie la rhétorique, la philosophie et la grammaire. Il semble avoir été un étudiant doué, passionné par les sciences mais surtout par l’astronomie.
Son diplôme de « Maître ès arts » lui permet de s’inscrire à l’université de Montpellier. Il intègre la faculté de médecine en 1521.

La peste

Au cours de ses études, l’Italie est victime d’une épidémie de peste particulièrement meurtrière qui s’étend jusque dans le sud de la France. Selon les différentes sources, Michel interrompt ses études volontairement ou contraint par la fermeture de l’université afin de mettre son savoir au service des malades.
Pendant quatre ans, il se bat aux côtés de nombreux autres étudiants en médecine contre l’épidémie qui ravage la région. Il enseigne notamment aux habitants de Narbonne, de Toulouse et de Bordeaux quelques règles d’hygiène afin de tenter d’enrayer la progression de l’épidémie. Parallèlement, il se consacre à la recherche et prépare des remèdes à base de plantes, notamment des « boules de senteur » à base de roses sensées protéger de la contagion.

A la fin de l’épidémie, Michel reprend probablement ses études à Montpellier. Les versions divergent cependant. Certains historiens pensent qu’il a été exclu de la faculté pour avoir fabriqué onguents et pommades ce qui était interdit aux futurs médecins. D’autres avancent qu’il a obtenu un diplôme d’apothicaire et d’autres enfin soutiennent qu’il a effectivement été reçu à l’épreuve de médecine.
Quoiqu’il en soit, Michel de Nostre-Dame exerce bel et bien en qualité de médecin et s’installe en tant que tel à Agen au début des années 1530. Il rencontre à cette époque Jules-César Scaliger, médecin d’origine italienne proche de l’évêque Antoine de La Rovère. Les deux hommes épris de sciences se lient d’amitié.
C’est également à Agen qu’il épouse sa première femme, Henriette d’Encausse dont il a un garçon né en 1532 et une fille née trois ans plus tard. Bien que heureux en ménage, il semble que Michel mène à cette époque une vie dissolue, aime sortir et se montre infidèle.
Malheureusement Henriette et ses enfants décèdent peu après probablement vaincus par la peste alors que Michel est absent. Il est possible que la mère se soit suicidée ne pouvant faire face à la mort tragique de ses petits.
Ce drame marque profondément Michel de Nostre-Dame qui devient médecin itinérant, s’employant à aider les malades. Il est probable qu’il puise également un réconfort dans l’étude et dans la méditation.
Pendant près de dix ans, il voyage en France mais également en Belgique, en Allemagne et en Suisse.

En 1544, il réapparaît à Marseille où la peste fait à nouveau des ravages. Il est probablement chargé par le Parlement de Provence de combattre cette épidémie. Sa réputation de médecin ne fait que croître.
En 1547, il épouse en secondes noces Anne Ponsarde à Salon-de-Crau (actuellement Salon-de-Provence) dont il aura six enfants. Le couple s’installe dans la maison qui est devenue le Musée Nostradamus.

Les almanachs

Michel de Nostre-Dame a alors 44 ans et n’a toujours pas montré un intérêt particulier pour l’art de la divination. Il poursuit ses voyages notamment en Italie et ce n’est qu’en 1550 qu’il publie un « almanach ».
Or, ce type d’ouvrage est loin d’être exceptionnel puisque de nombreux érudits de l’époque mais également des siècles précédents se sont prêtés à cet exercice.
L’almanach sert de calendrier, indique les éphémérides et prévoit des événements météorologiques basés sur l’étude des astres. Le plus ancien almanach retrouvé à ce jour est paru au 8ème siècle avant notre ère. Il s’agit d’un ouvrage d’Hésiode, « Les Travaux et les Jours ».

Dès le 15ème siècle, les almanachs devenus des ouvrages prisés notamment par les paysans qui s’en servent pour planifier leurs activités s’agrémentent de dessins, d’anecdotes, de recettes de cuisine ou de remèdes …. Ils deviennent les livres les plus lus par le peuple … juste après la Bible.

Il n’est donc pas étonnant que Michel de Nostre-Dame qui a toujours été féru d’astronomie édite son propre almanach. Il est même probable qu’il trouve amusant de livrer ses prédictions sous la forme de petites énigmes. C’est le premier ouvrage qu’il signe du nom de « Nostradamus ».

Les Centuries

L’exercice l’a probablement séduit et, en 1555, il publie le premier recueil de ses prédictions appelées « Centuries ».

Sa renommée parvient aux oreilles de Catherine de Médicis, héritière de la célèbre famille florentine. Successivement reine et régente de France, mère de trois rois de France, Catherine de Médicis a imposé son goût pour les arts et les sciences à la cour. Elle s’entoure de nombreux artistes et lettrés.
C’est ainsi que Nostradamus devient médecin de son fils, le roi Charles IX en 1564. Le jeune souverain est de santé fragile. Si certains historiens soutiennent qu’il est également devenu l’astrologue de Catherine de Médicis, rien ne confirme réellement cette thèse. Il est tout au plus conseiller du roi et de sa mère et est consulté à ce titre à maintes occasions.
Il est vraisemblable que l’érudition et la vivacité d’esprit de Nostradamus lui permettent de se sortir habilement de cette situation qui pouvait à tout moment devenir dangereuse. Même s’il pouvait prédire l’avenir, aurait-il pu révéler impunément à Catherine de Médicis que ses fils seraient les derniers rois issus de la maison de Valois ?
Il aurait cependant été confronté à la justice qui lui aurait interdit de publier de nouvelles prophéties ou d’autres almanachs. Ces poursuites restent cependant sans suite et Nostradamus retrouve très vite les bonnes grâces de la famille royale.
Affaibli par la maladie, souffrant probablement de goutte et d’insuffisance cardiaque, Nostradamus retourne à Salon où il est encore plusieurs fois consulté par Charles IX mais également par son frère, le futur roi Henri III.
Il s’éteint le 2 juillet 1566 à l’âge de 63 ans.

Les prophéties

Mais alors me direz-vous qu’en est-il de ces fameuses prophéties qui sont encore aujourd’hui considérées comme des prédictions d’une incroyable précision ?

Nostradamus a bel et bien publié près de 1.000 quatrains répartis en dix Centuries qui ont été rééditées à maintes reprises. Ils étaient probablement destinés à des lettrés qui pouvaient comprendre ces couplets souvent mystérieux.
Nostradamus a tellement bien manié la plume qu’aujourd’hui encore, la plupart d’entre eux ont gardé tous leurs secrets et que les plus incroyables théories ont été avancées à leur sujet.
Mêlant le latin, l’ancien français et le provençal, multipliant les allusions à la mythologie et à une forme de symbolisme proche de l’ésotérisme, les quatrains de Nostradamus laissent en réalité une totale liberté d’interprétation.
De là à y voir des prophéties pour les siècles à venir il n’y a qu’un pas qui a été allègrement franchi par ses contemporains mais surtout par les générations suivantes.
Il faut également souligner que la plupart des « traductions » de ces prophéties ont été faites après les événements qui sont supposés être prédits… ce qui permet aux interprètes de les « arranger » pour faire correspondre divinations et faits réels.

Alors Nostradamus a t-il vraiment prédit les guerres du 20ème siècle ou l’élection de Donald Trump comme le soutiennent certains ? A vous de décider…

La visite

De passage en Provence, nous vous proposons de remonter le temps et de découvrir quelques lieux qui font partie de l’histoire de la famille Nostre-Dame.

La juiverie ou carrière d’Avignon

La juiverie ou carrière d’Avignon a été dans un premier temps utilisée par les Juifs qui souhaitaient se regrouper. Cela facilitait l’accès à la synagogue et aux écoles. Au 16ème siècle, ces quartiers deviennent de véritables ghettos car les Juifs ne peuvent désormais plus résider dans les autres parties de la ville.
La juiverie d’Avignon couvrait approximativement un hectare. Elle était ceinte de murs perces de portes gardées qui étaient fermées durant la nuit. Le quartier juif était à l’origine située en face du Palais des Papes. On peut encore se promener dans la rue de la « Vieille Juiverie ». Par la suite, il déménage autour de la Place de Jérusalem (actuellement Place Basch). On y découvre des maisons datant de cette époque en bordure de la « rue Jacob ».

La maison natale de Nostradamus

La maison natale de Nostradamus à Saint-Rémy-de-Provence se situe au numéro 6 de la rue Hoche. Elle a porté successivement les noms de rue du Viguier, des Bàrri (ou remparts) et de l’Hôpital.
Malgré son aspect peu flatteur, résultat de l’usure du temps, la maison devait être cossue. Elle appartenait en effet à l’arrière-grand-père de Michel de Nostre-Dame, Jean de Saint-Rémy, médecin du roi René d’Anjou et trésorier de la ville. Il n’est pas possible de visiter l’intérieur de cette maison qui n’a de particulier que d’avoir été le berceau de l’un des plus illustres hommes de la Renaissance française.

Musée Nostradamus

Un musée consacré à Nostradamus et à son époque est installé dans la demeure du médecin, à Salon-de-Provence. Il a vécu en ce lieu après son mariage avec Anne Ponsard en 1547 et y est mort 19 ans plus tard.
C’est dans cette maison que les six enfants du couple ont vu le jour.

Nostradamus y a écrit également la grande majorité de ses ouvrages dont les Prophéties et une série d’almanachs ou un surprenant traité sur les « fardements et confitures ».

En pratique :

La visite du musée dure approximativement 45 minutes. Des expositions temporaires sont régulièrement organisées afin de mieux comprendre l’époque du savant.
Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi :

  • de 9 à 12 et de 14 à 18 en semaine
  • de 14 à 18 le week-end

Musée et Centre de Ressources
La Maison de Nostradamus
Rue Nostradamus
13300 Salon-de-Provence
Tel : 04 90 56 64 31
Mail : m.nostradamus@salon-de-provence.org
Site web : http://www.salondeprovence.fr/index.php/nostradamus

Le Jardin des Simples de Nostradamus

Le Jardin des Simples de Nostradamus a été créé en 2003 dans la cour du Château de l’Emperi, un château féodal dominant Salon-de-Provence. On y découvre les plantes médicinales qui étaient utilisées dans les préparations de Nostradamus.
Le château abrite également une collection appartenant au musée de l’Armée retraçant l’histoire militaire française.

En pratique :

Le musée est ouvert tous les jours sauf le lundi :

  • de 9hr30 à 12hr et de 14 à 18hr de mi-avril à fin septembre
  • de 13hr30 à 18hr d’octobre à mi-avril

La visite dure approximativement 1hr30
Le jardin est accessible en entrée libre.

Château de l’Empéri
Montée du Puech
13 300 Salon-de-Provence
Tel : 04 90 44 72 80
Mail : accueil.museemeri@salon-de-provence.org
Site web : http://www.salondeprovence.fr/index.php/emperi

Que manger dans la région ?

Après une plongée dans l’histoire de la Renaissance, nous vous proposons de vous attabler dans un petit restaurant de Salon-de-Provence ou de Saint-Rémy-de-Provence afin de déguster quelques spécialités régionales comme :

  • l’anchoïade ou anchouiado en provençal, du pain tartiné d’une sauce à base d’anchois, d’ail et d’huile d’olive
  • la bohémienne, un plat de l’ancien Comtat Venaissin à base d’aubergines, d’ail et de tomates
  • le crespeou, une succession de couches d’omelette et de légumes qui se déguste froid. Ce plat d’origine avignonnaise est cousin de la trouchia niçoise
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