Le 18 avril est la journée internationale des monuments et des sites. Instaurée en 1982 par l’UNESCO, cette journée spéciale permet d’attirer l’attention du public sur le patrimoine mondial de l’humanité.

Assurer la promotion et la protection du patrimoine de l’humanité

Chaque année, l’UNESCO choisit un thème pour orienter la célébration de la Journée internationale des monuments et des sites. L’objectif principal est bien entendu la promotion de ce patrimoine à travers sa richesse et sa diversité. Il s’agit entre autres de faire connaître les nombreux sites et les monuments qui sont déjà répertoriés et protégés par l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO).
La Journée internationale des monuments et des sites est aussi une opportunité pour l’UNESCO de parler de ses efforts à préserver et à conserver l’état actuel des sites du patrimoine historique et archéologique dans le monde entier. Durant cette journée internationale, c’est l’occasion par exemple de débattre des difficultés rencontrées par l’organisation dans l’accomplissement de sa mission.
Les gouvernements de chaque pays sont sollicités à établir des programmes éducatifs à destination des écoles, des lycées et de l’enseignement supérieur afin d’inspirer et de créer des vocations chez les étudiants et les élèves. Des journées portes ouvertes et des excursions sont organisées dans les musées, les sites de fouilles archéologiques ou encore les monuments.

Communiquer sur les dangers qui menacent les monuments et les sites

En créant la journée internationale des monuments et des sites, l’UNESCO souhaitait surtout attirer l’attention du grand public sur les dangers qui menacent les trésors du patrimoine de l’humanité, un peu partout dans le monde. La dégradation de l’environnement, les conditions climatiques, les activités humaines ou l’urbanisation mettent en péril les monuments et les sites.
Les thématiques abordées changent au fil des éditions. En 2014 par exemple, le 18 avril a été l’occasion de mettre en valeur les constructions commémoratives tandis qu’un an auparavant, le 18 avril 2013, le thème était celui du patrimoine de l’éducation incluant les écoles, les centres de formation techniques, les centres de formation académiques, les campus, les collèges, etc…
L’entrée d’un site ou d’un monument dans la liste des trésors du patrimoine de l’humanité est un vrai parcours du combattant. Cette démarche peut prendre plusieurs années et exige souvent l’implication totale de la population locale et des administrations locales. Plusieurs critères et conditions peuvent également être exigés.