Journée mondiale des malades

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La maladie bouleverse la vie des patients et affecte également celle de leurs proches. La journée mondiale des malades a donc été créée pour les soutenir et mieux informer le public.

Soulager le calvaire des malades et de leurs familles

Certains malades ne quittent pas le lit d’hôpital des mois voire des années durant et d’autres vivent la douleur au quotidien. Dans certains cas même, ils culpabilisent de devenir un poids pour leurs proches et pour la société.
La Journée mondiale des malades a été créée par le Pape Jean Paul II en 1992 pour faire entendre la voix des malades, mais aussi des personnes qui les accompagnent au quotidien (famille, parents, amis, personnel médical…) dans le monde entier.
La date du 11 février est une occasion de prière en hommage à Notre-Dame-de-Lourdes. Ce lieu de pèlerinage catholique est connu de nombreux malades pour la promesse de réconfort et de guérison. C’est en effet à Lourdes que la Vierge Marie serait apparue 18 fois à Bernadette Soubirous entre le 11 février et le 18 juillet 1858. Mais c’est devenu aussi l’occasion de partager la souffrance des malades et des aidants à l’instar de la longue lettre apostolique sur la souffrance écrite par le Pape lorsqu’il a été diagnostiqué de la Maladie de Parkinson en 1991.

Le don gratuit et la compassion mise en avant

Aujourd’hui, 27 ans après sa création, le combat reste le même. La journée mondiale des malades oriente l’attention de l’audience et de la société au sens large vers ces malades et leur calvaire au quotidien. Concrètement, différentes actions sont menées pour aider ces personnes à se sentir écoutées, comprises et reconnues.
Lors de cette Journée mondiale, des bénévoles encouragent le public à faire un petit geste de compassion, à donner un peu de leur temps pour soutenir les malades et leur donner de l’attention, soutien et affection.
Pour l’édition 2019, le Pape a salué les volontaires qui donnent gratuitement de leur temps pour apporter un soutien médical ou spirituel aux patients. Il a particulièrement souligné la dimension « gratuite » du don de soi qui caractérise les actions chrétiennes.