Journée mondiale des écrivains en prison

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Écrivains, romanciers, journalistes, rédacteur, auteurs, poètes, traducteurs, nouvellistes, on les nomme ainsi pour désigner un savoir-faire littéraire. Ces écrivains ont parfois été condamnés dans l’histoire pour divers fondements, on célèbre le 15 novembre de chaque année la journée mondiale des écrivains emprisonnés, et les raisons pour lesquels l’État décida de tels sorts.
La journée mondiale fut initiée par le comité de PEN international (« pen » étant la traduction de « stylo » en Anglais), est une organisation qui existe depuis les années 1920 dans un but précis : « rassembler des écrivains de tous pays attachés aux valeurs de paix, de tolérance et de liberté sans lesquelles la création devient impossible ».
La journée mondiale des écrivains en prison met en exergue les persécutions entreprises par certains gouvernements envers ces écrivains, pour avoir exercé leur métier et usé de leur liberté d’expression.
« Certains paient un lourd tribut pour avoir simplement fait leur travail » exprime un membre du comité du PEN international.

Que faire lors de la Journée mondiale des écrivains emprisonnés ?

Dans la mesure où un crime n’a pas réellement été commis, il est important de porter un point d’honneur à ces écrivains qui ont osé faire sortir la vérité que les gouvernements ou la société ne cessent parfois de dissimuler. La Journée annuelle de l’Écrivain en Prison de PEN international invite les défenseurs de la liberté d’expression du monde entier à faire preuve de solidarité. Il est important de se sentir soutenu dans une démarche entreprise, il est alors de notre devoir de faire parvenir aux écrivains le message suivant : ils ne seront pas réduits au silence !
Pour la Journée mondial des écrivains qui se retrouvent en prison ou qui ont été assassiné aux quatre coins de la planète pour des raisons quelconques ou pour motif politique, les maisons d’éditions, centres de rédaction et de journalisme ou encore les presses et librairies commémorent la présence de certains écrivains ayant dû rejoindre des prisons ou camps afin qu’ils ne puissent exprimer par les mots la réalité de ce qu’ils ont pu voir, vivre, entendre. Ceci a pu se produire lors des années de guerres notamment, ou lors de fuite actuelle dont le gouvernement ne souhaite être acquitté.

Ils ont un talent hors du commun mais ont été condamnés par la société

On ne cite que trop peu d’écrivain, parmi eux figurent les suivant :

  • Wael Abbas : écrivain journaliste et militant en détention provisoire en Égypte depuis mai 2018
  • Oleg Sentsov : écrivain et cinéaste ukrainien qui purge actuellement une peine de 20 ans de prison en Russie
  • Miroslava Breach Velducea : journaliste chevronnée tuée au Mexique en 2017
  • Ramón Esono Ebalé : dessinateur et militant primé détenu en Guinée équatoriale
  • Razan Zaitouneh : défenseur des droits humains, blogueur et avocat disparu en Syrie
  • Anna Politkovskaïa : journaliste russe connue pour sa critique du pouvoir de Poutine, assassiné en 2006
  • Imre Kertész : auteur hongrois qui raconte l’holocauste, dévoilant la non possibilité de vivre de l’enfant, surtout juif. Irme assista lourdement à l’horreur des camps et la censure du livre retarda son apparition d’une cinquantaine d’années.
  • Boris Vian : auteur du livre « J’irai cracher sur vos tombes », subit une peine de 2 ans d’emprisonnement et d’une lourde amende pour sa critique non enthousiaste, le livre fut interdit.
    C’est ainsi que s’exerce le contrôle des esprits sous un Régime qui priorise les systèmes sophistiqués de la censure.