Journée mondiale contre l’endométriose

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L’endométriose est assez difficile à décrypter seul. Les femmes atteintes de ce symptôme pensent souvent être victime de règles douloureuses. L’utérus étant l’organe précurseur c’est une maladie qui touche l’endomètre soit le revêtement interne de l’utérus. Afin de soutenir et aider les femmes atteintes de ces symptômes douloureux et persistant, le 28 mars est la date de la Journée mondiale contre l’endométriose.
Les personnes souffrant de l’endométriose sont souvent très incomprises. Cette maladie dont la principale cause est le fait que les cellules tapissant l’endomètre migrent incontestablement hors de l’utérus (phénomène qui se fait naturellement chez toutes les femmes lors de la période de leurs règles) et en outre colonisent d’autres organes de l’abdomen et est très peu reconnue.

Le samedi 28 mars 2020 aura lieu la 7ème édition de l’EndoMarch, une Marche Mondiale contre l’Endométriose qui se déroule un peu partout dans le monde et notamment  à Paris. Plusieurs associations se mobilisent (ENDOmind France) pour l’organisation de cette journée mondiale pour la lutte contre l’endométriose

L’endométriose, des traitements efficaces qui tardent à venir

Mal jugé il faut en moyenne 7 ans pour poser un diagnostic percutant. Certains gynécologues considèrent que cela peut simplement se rapporter à un problème de médicaments et de pilule.s. Cela porte atteinte au quotidien de ces femmes qui se montre très chamboulées et se doit d’être stricte, restrictif. Il faut adopter une routine singulière qui demande calme, sérénité et organisation, soit une autodiscipline de taille. Les symptômes plus ou moins forts selon les cas sont plus ou moins bien gérés, même si des solutions subsistent afin de diminuer les douleurs aucun traitement n’existe à ce jour. Sont souvent prescrit de simples antidouleurs, anti-inflammatoires pour calmer les règles douloureuses, troubles digestifs et urinaires, la fatigue chronique, douleurs pelviennes et les dyspareunies, et ce sans réellement chercher à savoir pourquoi la douleur est présente avant que le diagnostic soit posé. Ce cercle vicieux existant dans de nombreux foyer consiste à « mettre un pansement sur des plaies ouvertes sans vraiment soigner le problème en profondeur ». Cela cache la situation et repousse la prise en charge ce qui peut aggraver le phénomène.
Un des premiers réflexes des médecins après avoir diagnostiqué une femme atteinte de l’endométriose est de la placer sous ménopause artificielle, ce qui n’est pas non plus sans conséquence.
70% d’entre elles souffrent de douleurs chroniques et invalidantes et 40% des femmes atteintes ont malheureusement des difficultés à concevoir un enfant. Une femme qui ne peut pas avoir de relations sexuelles parce que c’est douloureux créera contre son gré des tensions dans le couple. Celles-ci souffrent de problèmes sociaux, cette maladie est encore bien peu connue mais prend de l’ampleur peu à peu grâce à certaines personnalités sorties de l’ombre. Il est important d’en parler à son entourage.
Une application nommée « Follow Metrios » a été lancé pour les patientes afin de les aider à gérer cette affliction qui peut provoquer un mal-être.
C’est ainsi qu’elles sont victimes de leur maladie, les femmes font beaucoup d’efforts pour masquer les douleurs au quotidien, elles ne sont pas uniques mais elles sont seules. Aujourd’hui en France 1 femme sur 10 en âge de procréer est diagnostiquée, soutenez-les.