Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage

sculpture esclavage-@Kaatjem - creative commons- CC0

Le 2 décembre de chaque année est mise en avant la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. Promulguée l’Organisation des Nations unis, c’est depuis 1949 que la France a choisi de participer, tout comme les 196 autres pays membres, à la répression maximale de la traite des humains, ainsi que de leur exploitation.

Qu’est-ce que l’esclavage ?

En réalité, nombreuses personnes sont celles qui voient l’esclavage comme un fait lié au passé, car en effet l’histoire de l’esclavage n’est pas des moindre, les épisodes fastidieux ayant provoqué la terreur et les images d’horreurs ne furent pas sans répercussions. Aujourd’hui l’éducation nationale nous a bien appris comment se sont constitués les différents éléments de l’histoire de l’esclavage, de la traite négrière du 17ème siècle jusqu’à l’abolition de l’esclavage des colonies Françaises, Britanniques, de l’ensemble des États-unis d’Amérique ou encore des colonies Portugaises, en passant par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789, puis de cette fameuse déclaration universelle des droits de l’homme en 1949.
Après de nombreux décrets qui régissent les lois conventionnelles actuelles, certains pensent toujours que l’esclavage ne résulte que de faits passés. Or l’esclavage réside dans les mots suivants : la privation de liberté d’un individu par l’exercice du pouvoir et de la force en provenance d’une autre personne, traitant des humains comme de vulgaires objets négociables, exploitables et considérés comme propriété.
De nos jours, il existe différentes formes d’esclavagisme. Le travail forcé, le travail ou trafic des enfants, la prostitution forcée ou encore la traite des humains qui peut également varier selon différents aspects sous la menace et l’abus de pouvoir. L’exploitation concernent plus de 45 millions de victimes chaque jour à travers le monde, nombre d’entre elles ne sont pas dévoilées sous couvert des forces autoritaires, gangs et bandes de malfaiteurs. Indubitablement, ces formes d’esclavagisme sont moins visibles, moins formelles, mais pas pour autant plus acceptables. Par exemple, on sait qu’en Inde, en Chine, au Pakistan, en Ouzbékistan et en Russie, hommes, femmes ou enfants la plupart du temps pauvres, sont très largement des proies à la traite des humains et à l’exploitation.
Les organisations des droits de l’homme l’ont bien compris, mais il est parfois difficile d’y remédier, tant il existe des magouilles.
En cette journée mondiale pour l’abolition de l’esclavage, il est primordial de s’informer des aspects majeurs liés à l’esclavagisme moderne, industriel. Nous sommes tous concernés, le travail des enfants dans les pays du tiers monde met fréquemment en cause notre société de consommation, l’industrialisation des produits et la consommation de masse contribue à faire travailler des enfants dans les pays dont les grosses sociétés exercent un pouvoir conséquent. Réduire ses achats dont les produits sont en provenance de pays exploités est un pas vers la diminution du pouvoir des grandes industries. Évidemment les actions à mettre en place sont nombreuses, en parler et éduquer les plus jeunes générations est crucial pour que la société grandisse vers un monde valorisant.