Depuis quelques années dans le monde, on célèbre la journée mondiale des personnes handicapées chaque 3 décembre. Ratifié par les Nations Unies, les 190 pays membres approuvent cette démarche selon laquelle les populations sont sensibilisées par les différentes situations de handicape qui affectent, selon les estimations, un milliard de personnes parmi toute la population mondiale.
La France crée en 2005 une loi ayant pour but d’« égaliser les droits et les chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées ». En effet cette loi traite bien des modalités selon lesquelles toutes personnes handicapées ont droit non seulement à la solidarité mais à l’égalité face aux droits des personnes valides au niveau professionnelle comme scolaire, ou de participation à la vie citoyenne.

Les « grandes » catégories de handicap

Les personnes handicapées sont divisées en plusieurs catégories selon leur niveau d’invalidité, il existe le handicap moteur, visuel, auditif ou psychique, ensuite se distinguent le handicap intellectuel et les maladies invalidantes. L’OMS précise parfaitement qu’une personne est handicapée dès lors que « l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ».
Aujourd’hui, le problème que pose la société ou les mentalités sont les discriminations, les préjugés et les stéréotypes entravant le processus de solidarité et l’insertion des personnes handicapées au sein des communautés valides. Souvent, le handicap est un frein à la sociabilité parce que les personnes ne s’intéressent pas ou n’ont tout simplement pas connaissance des singularités dont sont dotées les personnes invalides. Effectivement il n’est pas rare de voir une personne dénigrante ou ressentant une crainte, peur vis-à-vis des handicapés en raison d’une fausse perception de ceux-ci. Fréquemment, après avoir provoqué une prise de conscience, les préjugés se dissipent et de nouvelles relations se créent.
Grâce à la journée internationale des personnes handicapées, le handicap n’est plus seulement approché sous un angle médical mais également sous un angle social et citoyen. Les actes primordiaux à établir dans son quotidien afin de respecter les personnes invalides peuvent changer les échanges et enrichir une vie.