Le 19 novembre, on fête la Journée internationale de l’homme depuis le 19 novembre 1999. Cette journée mondiale soutenue par l’organisme des nations unies, est manifestée dans plus de soixante pays célébrant ainsi la présence des hommes dans le monde.
Le féminisme prépondérant, on en oublie parfois que les hommes aussi ont des sentiments et peuvent se sentir écrasés ou oppressés par une société dans laquelle les femmes revendiquent de plus en plus leurs droits, prennent le pouvoir et empêchent parfois les hommes d’agir. Dans certaines situations, ces derniers prennent de moins en moins d’initiatives au dépend des femmes. Tout homme n’a pas les caractéristiques qu’en dépeint la société, la définition de ce que représente un mâle n’est pas immuable.
Mâle et adulte
La Journée internationale de l’homme a pour objectif de mettre en avant des qualités positives et les valeurs qu’apportent les personnes de sexe masculin à la société, à leurs familles ainsi qu’à leurs communautés. Mais plus que tout, il est important de comprendre que pour changer les attitudes envers le harcèlement et les agressions sexuelles, l’homme doit savoir qu’il joue un rôle fondamental auprès des femmes.
Indifférence ou omission ? Les différences de genre ne concernent pas seulement les femmes
Parmi les constats décelés auprès des chiffres on rencontre certaines différences qui ne sont pas toujours mises en avant. En effet les hommes ne sont pas invariablement supérieurs, notamment au niveau scolaire alors que le décrochage est majoritairement masculin, seuls 59 % d’entre eux décrochent un diplôme équivalent ou supérieur au bac, contre 74 % des filles. Par la suite, les hommes ne représentent que 42% des étudiants sur les bancs des universités. De surcroît, ils sont deux fois plus exposés aux risques d’accidents du travail que les femmes selon les statistiques, et sont victimes de suicide à 75%. Enfin au niveau de la justice les hommes sont condamnés à des peines souvent plus longues et plus lourdes que les femmes pour des délits similaires. D’autre part, l’égalité n’est pas à son comble lorsqu’il s’agit de la garde des enfants, lors des conflits entre pères et mères découlant de divorces, les pères sont bien moins considérés et l’assignation automatique auprès de la mère est souvent source de souffrance pour les hommes privés de leurs enfants. Dans ce cas une association nommé SOS papa réunit les pères qui se battent activement depuis quarante ans pour leur propre cause.
En outre, le Ministère de l’éducation nationale souligne la persistance des schémas de genre dans le choix des domaines de compétences, aussi bien chez les filles que les garçons. Revaloriser le rôle des hommes au sein de la société et mettre en lumière les domaines dans lesquels les différences hommes-femmes sont désavantageuses sont d’ailleurs des actions importantes à considérer dans la vie de tous les jours.