Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux

Les accidents vasculaires cérébraux, communément connus sous le nom d’AVC, résultent d’une réaction du corps très préoccupante pouvant survenir selon des motifs variés. Afin de sensibiliser la population sur les mouvements à adopter, les causes et conséquences des AVC la Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux a lieu tous les 29 octobre. À cette occasion c’est la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) qui est à l’origine de ce mouvement.

L’AVC, une attaque cérébrale à ne pas négliger

Lorsque le cerveau perd une partie de ses fonctions soudainement on parle d’accident vasculaire, le processus vital de la victime est en jeu, alors qu’une partie du cerveau n’est plus irriguée, la circulation sanguine est brutalement coupée. L’oxygène ne circule plus, certaines cellules du cerveau sont alors touchées et leur mort en survient. Alors qu’un AVC n’est pas toujours fatal les conséquences ne sont pas moindres, des fonctions cérébrales peuvent ne plus jamais réapparaitre. Effectivement la gravité de la situation dépend de nombreux facteurs, notamment de la localisation et l’étendue des zones touchées, ainsi que la durée de la non prise en charge du traumatisme.
La cause principale serait l’accumulation des dépôts de cholestérol sur les parois des artères formant ainsi des caillots, on nomme ce processus l’athérosclérose. Parfois, l’obstruction du caillot peut être formé à distance du cerveau comme par exemple au niveau du cœur, cela survient fréquemment lorsque le cœur bat rapidement et de manière irrégulière. Dans 20% des cas on parle d’AVC hémorragique, alors qu’une rupture d’une artère cérébrale apparaît, cela est dû à une tension artérielle élevée.
En somme une mauvaise hygiène de vie est une occasion en plus dans l’affrontement d’un AVC. En plus d’une alimentation équilibrée il faut savoir adopter un mode de vie serein dans lequel le stress serait évité. C’est un facteur sérieux commun à de nombreux cas. De plus les facteurs de risque augmentent lorsque les antécédents familiaux présentent des maladies cardiovasculaires.
En France un AVC a lieu toute les 4 minutes et 40% des victimes gardent des conséquences traumatiques. L’âge moyen de l’apparition se trouve autour des 74 ans, 25% des cas ont moins de 65 et 10% ont moins de 45.
En France, la population bénéficie d’une assurance maladie couvrant les méfaits des traumatismes subis par les accidents de santé. Mieux vaut se renseigner sur les signes annonciateurs d’un AVC afin de pouvoir porter secours à son entourage en cas d’apparition brutale
Faiblesse musculaire, difficulté à parler, engourdissement, maux de tête, trouble de l’équilibre ou encore perte de la vision d’un œil peuvent survenir. Les enjeux de la santé publiques sont notables, d’autant plus que le nombre de patients hospitalisés a augmenté depuis ces dix dernières années.