Journée mondiale de l’Alimentation

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Le 16 octobre est une journée qui devrait réjouir plus d’un gourmand, la Journée mondiale de l’Alimentation prend place dans le but de célébrer le développement qu’a subi l’alimentation depuis les prémices de son existence, qui nous est vitale.
Cette journée est instaurée par l’organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, créée en 1945 à Quebec), dans un but commun ; pouvoir se nourrir est une nécessité humaine et ne fait pas part des particularités culturelles, religieuses, raciales, éducatives, politiques, économiques …
Les pays membres instaurèrent universellement la JMA en novembre 1979, alors que le ministre de l’agriculture et de l’alimentation de la Hongir Pál Romány dispose d’un rôle particulier dans cette action.

Les thèmes abordés

Pour marquer l’évènement, 150 pays intègrent en leurs pratiques le système de célébration de la Journée mondiale de l’Alimentation au travers de thèmes depuis 1981. Ceux-ci, communs à tout pays, concernent chaque année des sujets différents et font références au pouvoir de l’alimentation. Voici quelques thèmes ayant inspirés des conférences et ateliers commémoratifs aux quatre coins de la planète :

  •  1993 : Récolter la diversité de la nature
  • 2001 : Lutter contre la faim pour réduire la pauvreté
  • 1998 : Les femmes nourrissent le monde
  • 2002 : L’eau, source de sécurité alimentaire
  • 2016 : Le climat change, l’agriculture aussi

La faim

Selon l’observatoire des inégalités dans le monde, sont recensés plus de 800 millions de personnes souffrant de sous-alimentation, en d’autres mots, c’est une personne sur dix qui subit les ravages de la malnutrition et des maladies qu’elle implique. La météorologie est très souvent mise en cause alors que la sécheresse des sols promet la sécheresse des corps.
Néanmoins, depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui, 200 millions d’êtres humains ne souffrent plus de cette douleur, alors que le monde ne cesse de s’enrichir. Mais les pays pauvres pâtissent d’un manque de d’investissement de la part des gouvernements, de grandes inégalités subsistent entre croissance de l’agriculture moderne et l’agriculture familiale.

La malbouffe

De façon inverse, les pays riches et développés produisent trop. Trop gras, trop sucré, trop salée, les répercussions sur la santé sont d’autant plus conséquentes. Penser à ce que l’on mange n’est pas inscrit dans le circuit de notre évolution, pourtant il faut y faire désormais attention. On stocke notre nourriture en grande quantité et nous pouvons l’atteindre comme bon nous semble. De plus la société de consommation et les nouvelles grosses industries alimentaires nous poussent à consommer. À l’inverse de la famine, la malbouffe invoque en nous des maladies d’autant plus déconcertantes.
Cela entraine le gaspillage auquel il faut porter une attention toute particulière.
Pour la Journée mondiale de l’Alimentation des programmes de sensibilisation sont mis en place afin de lutter contre la faim, malnutrition, malbouffe, le gaspillage ou encore le manque de reconnaissance des petits agriculteurs.