La Chapelle-des-Marais est une moyenne commune du nord-ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique et de la région Pays de la Loire.
Elle fait partie de la Communauté d'agglomération "Région Nazairienne et de l'Estuaire (la CARENE)".
Les habitants et habitantes de la commune de La Chapelle-des-Marais sont appelés les Marais Chapelains et les Marais Chapelaines.
Les 3 514 habitants de la ville de La Chapelle-des-Marais vivent sur une superficie totale de 18 km2 avec une densité de 195 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 5 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 2 952 à 3 514 et a fortement augmenté de 19%.
Les villes voisines sont Sainte-Reine-de-Bretagne, Herbignac, Saint-Joachim, Crossac, Saint-Lyphard.
La grande ville la plus proche de La Chapelle-des-Marais est Saint-Nazaire et se trouve à 19 kilomètres au sud à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de La Chapelle-des-Marais se trouve à Montoir-de-Bretagne (15.34 kilomètres), Pontchâteau (11.51 kilomètres), Saint-Nazaire (16.81 kilomètres), Drefféac (14.79 kilomètres), Sévérac (16.93 kilomètres).
Le maire actuel de la ville de La Chapelle-des-Marais est Franck Hervy.
Dans le cadre de son programme de jumelage avec d'autres villes du monde, la ville de La Chapelle-des-Marais est jumelée avec Ingleton (Royaume uni).
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au 16 rue de la Brière 44410 La Chapelle-des-Marais.
HISTORIQUE
Au Xe siècle, la Bretagne était envahie par un ennemi : les Normands. Leur chef, du nom de Bernard, prit possession d'une roche granitique située à l'embouchure de la Vilaine. C'est ainsi que naquit La Roche-Bernard.
Un notable breton revint d'Angleterre pour chasser les Normands. Le seigneur de La Roche-Bernard reconnut la suzeraineté de celui-ci et obtint, entre autres, le territoire de la Grande Brière.
L'un de ses lieutenants fonda le fief des Marais dont notre secteur géographique faisait partie.
Nous dépendions de la Baronnerie de La Roche-Bernard jusqu'à la Révolution. En 1039, les communes n'existant pas, c'était les paroisses qui géraient.
Elles étaient divisées en Frairies. La nôtre, qui faisait partie de la paroisse de Missillac, s'appelait 'la Frairie des Marais". Son chef pourvoyait à l'érection des croix, aux réparations des puits, des fours, des pressoirs appartenant aux villages et à l'entretien des routes. En 1641, le Parlement de Bretagne autorisa "la Frairie des Marais" à s'imposer d'une certaine somme afin de terminer la construction d'une chapelle. Elle fut bâtie à l'emplacement de l'actuelle église au lieu appelé "le petit hameau de la Perrière".
Un certain nombre de commerçants s'installèrent et fondèrent le bourg que nous connaissons aujourd'hui.
Pour des raisons liées à la pratique religieuse, des démarches furent effectuées vers Monseigneur l'Evêque de Nantes afin d'obtenir l'autorisation de fonder une paroisse indépendante de celle de Missillac. Après bien des discussions liées surtout à des problèmes financiers, un accord intervenait le 10 juin 1771. La paroisse s'appela "LA CHAPELLE-DES-MARAIS". Elle se divisera en trois frairies : la frairie du Bourg, la frairie de Mayun, la frairie de Camer, Camerun et Québitre.
Sous la houlette de ses curés, la GÉNÉRALITE des paroissiens qui remplissait le rôle de notre actuel Conseil Municipal concentrait entre ses mains l'administration religieuse, civile et fiscale. Ce corps social était composé de douze notables (les plus imposés) ainsi que des marguilliers en charge.
Ils choisissaient en leur sein les répartiteurs d'impôts et le comptable du bureau de charité appelé gentiment "le Père des Pauvres". La Généralité se réunissait cinq à six fois par an à la sacristie, à l'appel de la cloche. Toute absence non motivée était sanctionnée par une amende versée au profit des pauvres.
Le 5 mars 1789, le Tiers État de La Chapelle des Marais, se réunit pour écrire le Cahier des Doléances.
Le curé signe ce cahier
Le 15 janvier 1790, la Constituante projeta d'effacer les vieilles divisions historiques de la France. Les provinces et les paroisses furent remplacées par les départements et les communes.
Le premier maire de La Chapelle des Marais fut Pierre Thoby de Québitre.
À la fin de 1794, chouannerie, suppression des ordres religieux et des noms de Saints La Chapelle des Marais" fut transformée en Réunion des Marais". Avec la signature du Concordat en 1802, la guerre civile se termina et notre commune reprit son nom.
Au début de ce siècle, elle était composée du Bourg, de petits villages et de deux grands : Camer, Camérun et Mayun.
Aujourd'hui, les habitants ne cultivant plus les terres pour en vivre, les Plans d'Occupation des Sols ont permis d'étendre les zones constructibles. Ceci a pour effet une nouvelle concentration des habitations réparties sur le Bourg, Mayun et les petits villages.
Camer / Camérun et Québitre, qui sont entourés de marais, conserveront leur dénomination première "les îles".
AU XXème SIECLE
Dès le début du siècle, le salariat vit le jour dans la commune et modifia notablement les modes de vie et les comportements. 150 hommes de Camer travaillaient aux forges de Trignac et aux Chantiers Navals. Ils étaient transportés par carrioles jusqu'à Penhoët jusqu'à l'apparition du petit train, le 25 juillet 1906, ce qui permettait aux ouvriers de rentrer chez eux chaque soir, même si c'était un moyen de transport onéreux.
L'école publique, dénommée aujourd'hui " Espace du Moulin ", fut construite en 1913.
Pendant la 1re Guerre Mondiale, 445 Marais Chapelains furent mobilisés, 95 y laissèrent la vie. Le 4 janvier 1920, la Municipalité fit dresser une stèle de pierre blanche en hommage aux morts de la guerre.
Pendant les années 30, un grand nombre d'hommes quittèrent les travaux des champs pour ceux de la construction navale. Le carnet de commandes n'existait pas : le navire terminé, les ouvriers étaient licenciés.
Le 12 août 1944, Nantes est libérée. Mais toute la Région de Saint-Nazaire fut occupée pendant encore neuf mois. La Brière se trouvait alors isolée du reste de la France, privée de toute communication et de tout ravitaillement. Des Marais Chapelains eurent alors l'idée de brancher une dynamo de vélo sur un poste de TSF. Le 17 août 1944, Radio-Pédale donna sa première émission. Radio-Pédale permit d'assister à l'avancée des Britanniques et des Américains, au déferlement des alliés à travers l'Allemagne et à l'écroulement du Reich.
La construction d'une nouvelle salle de cinéma fut terminée en octobre 1956. Elle fut régulièrement utilisée pendant quelques années. Après une période d'inactivité, la salle fut réhabilitée par une association de culture et de loisirs. Elle devint par la suite communale et prit le nom de salle de spectacles Krafft. C'est à ce jour la seule salle de spectacles du canton.
En 1970, la Chapelle des Marais ainsi que quinze autres communes adhérèrent au Parc Naturel Régional de Brière avec le souci de préserver un patrimoine de grand intérêt.
L'école primaire publique fut construite en 1976 et fut baptisée " École des Fifendes ".
(source: La Chapelle des Marais - www.chapelledesmarais.com)