Evénement Chamboulive 19450

Evénements, manifestations à Chamboulive (19037)

Concours de fauchage à la faux au Puy-Grand

Date : Le 08/05/2013

Catégorie :

Il est temps de battre et d’aiguiser sa faux

Depuis des décennies, le comité des fêtes du Puy-Grand se préoccupe de valoriser le patrimoine vivant de notre terre corrézienne à travers ceux qui, en son sein, savent « tirer la rechèze », faucher à la faux, moissonner à la faucille ou battre au fléau.
Une nouvelle fois, il organise son traditionnel concours de fauchage à la faux le jour de l’Ascension , le jeudi 9 mai, sur les pentes du Puy-Grand.
Une initiative présentée aux élus de Tulle Agglo et du Conseil Général en espérant qu’ils aient à cœur de venir encourager les concurrents ,voire, de concourir eux-mêmes.
Grignan dans la Drome organise un concours similaire le dimanche 12 mai et Le Fossat dans l’Ariège le samedi 11 mai. Ils n’ont pas manqué d’inviter les amis faucheurs du Puy-Grand.
Photo : Préparation du concours

Site web: Concours de fauchage à la faux au Puy-Grand

Concours de battage au fléau

Date : Le 03/08/2013

Catégorie : Festival, fêtes et spectacles


Concours de battage au fléau :
Cette manifestation originale programmée pour le dimanche 4 août sera un des temps forts des festivités du Puy-Grand.
Depuis la nuit des temps et jusqu’au milieu du XXème siècle nos anciens savaient assembler un long bâton avec un autre plus court pour obtenir un outil rustique mais performant afin de battre leurs quelques gerbes de seigle.
Le manche d’environ 1,80 m de long , en chêne ou en châtaignier , de 5 cm de diamètre était parfaitement rectiligne . La verge ou batte , d’un bois dur, hêtre , néflier ou frêne mesurait 80 cm. Elle portait à son extrémité un nœud de bois qui ne devait présenter aucune aspérité.
Manche et verge étaient reliés par un dispositif ingénieux à base de nerf de bœuf ou de peau d’anguille.
D’un mouvement ample et précis, le batteur relevait le manche au-dessus de sa tête et faisait tourner la verge , comme le faisait un charretier avec son fouet, avant de l’abattre sur l’aire en allongeant obliquement le bras de façon qu’elle retombe à peu près horizontalement sur la gerbe de blé. Il était important que la lanière qui fixait la verge au manche soit suffisamment souple pour permettre un tournoiement sans contrainte.
Les équipes étaient constituées de trois ou de quatre personnes, chaque équipier prenant soin de ne pas gêner son voisin. Mais les batteurs aguerris connaissaient leur place et il n’était nullement besoin d’en discuter. Les fléaux ne battaient jamais en même temps, mais alternativement et en mesure, à un rythme régulier qui ne variait pas : « tao … tao…tao » pour trois ; « tao – tao…tao—tao » pour quatre !
Ces gestes qui nous étaient familiers il y a un peu moins d’un siècle, vous les retrouverez sur la scène de la clairière du Puy-Grand de Chamboulive, le dimanche 4 août, tout le long de l’après – midi . Jean-Marie Mas, Rémy Porte et Lucien Peuch qui maîtrisent encore parfaitement cette technique de battage qui fait partie de notre patrimoine se feront un plaisir de vous y initier afin que vous puissiez alors vous exercer et concourir dans des conditions optima !