Chef-lieu de canton, Joyeuse est une petite commune du centre de la France, située dans le département de l' Ardèche et de la région Auvergne Rhône-Alpes.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Pays de Beaume Drobie".
Les habitants et habitantes de la commune de Joyeuse sont appelés les Joyeusains et les Joyeusaines.
Les 1 626 habitants du village de Joyeuse vivent sur une superficie totale de 13 km2 avec une densité de 125 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 180 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 1 487 à 1 626 et a fortement augmenté de 9%.
Les villes voisines sont Rosières, Lablachère, Vernon, Ribes, Laurac-en-Vivarais.
La grande ville la plus proche de Joyeuse est Alès et se trouve à 41 kilomètres au sud-ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Joyeuse se trouve à Saint-Ambroix (24.75 kilomètres).
Le maire actuel du village de Joyeuse est Nathalie Tourre.
Dans le cadre de son programme de jumelage avec d'autres villes du monde, le village de Joyeuse est jumelée avec Jupille (Belgique), Vilassar de dalt (Espagne), Pescaglia (Italie).
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au Le Village 07260 Joyeuse.
Joyeuse est le nom porté par l'épée de Charlemagne. L'épée avait dit-on un éclat tel qu'elle aveuglait ses ennemis. De plus son possesseur ne pouvait être empoisonné. Forgée par Galas, elle nécessita trois ans de travaux.
Selon une légende, la fondation de Joyeuse remonterait à l'an 802. L'empereur Charlemagne, revenant d'Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d'une partie de chasse, il aurait perdu son épée, la Joyeuse. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse ».
Succédant à l'antique agglomération gallo-romaine de Lavérune où les vestiges d'un important monument avec inscription ont été retrouvés en 1962, la ville de Joyeuse (Gogiatis, Gaujoza puis Gaudiosa) s'est établie au moyen-âge le long d'une arête rocheuse à la défense aisée.
La ville obtint une charte de franchise dès 1235. Lors de la révolte des Tuchins, en 1381, Joyeuse, ville libre, obtient de son seigneur Randon II le droit de clore la ville d’une enceinte distincte de celle du château. C’est ainsi, que Joyeuse par ses tours et ses portes fortifiées du Moyen Âge devient ville médiévale dont les remparts sont encore largement visibles et dont faisait partie la tour de la Recluse, toujours en place. Il fallut attendre le XIXe siècle et l'éphémère prospérité due aux moulinages pour voir le vieux Joyeuse aux maisons médiévales éventré et mutilé, château, tours d'enceinte et remparts. le XXe siècle fit mieux encore avec un urbanisme intempestif et un mécénat déménageur ligués pour vider rues et goulajous des arceaux, façades, portes et fenêtres à meneaux qui faisaient leur charme.
Ancienne possession des comtes de Toulouse, puis des Châteauneuf qui prirent nom et armes de Joyeuse. Maison célèbre qui donna des personnages importants: le vicomte de Joyeuse, maréchal de France, eut plusieurs fils: l'aîné, Anne, favori de Henri III, épousa la sœur de la reine.
La vicomté de Joyeuse fut érigée en duché en 1581 par Henri III, roi de France, en faveur de son favori Anne de Joyeuse. Le Duché-Pairie de Joyeuse a été constitué avec les territoires de la Vicomté de Joyeuse, des Seigneuries de Baubiac, Rosières, La Blanchières, La Baume, Saint-Aubain, Saint-André, Saint-Sauveur, etc.
Seigneurie jusqu'au XIVe, Baronnie au XIVe, vicomté au XVe, duché-pairie au XVIe. Possession des Rohan-Soubise au XVIIIe. Les barons de Joyeuse faisaient partie des douze formant les états du Vivarais.
Sous l'Empire, l'enceinte perd sa fonction défensive et de profonds bouleversements dans l'urbanisme de Joyeuse affectent l'aspect des remparts de la vieille ville. Les portes et tours sont en partie détruites pour élargir la chaussée. Quant aux remparts, ils se fondent dans l'urbanisation par un adossement de l'habitat des particuliers ainsi que par des constructions en encorbellement. On procède à l'ouverture de fenêtres sur les remparts.
Prospère commerce de la soie au XIXe.