Journée mondiale des droits de l’homme

droits de l'homme-@Sharon McCutcheon- creative commons- CC0

Afin d’honorer l’Assemblée générale des Nations unies pour avoir choisi d’adopter 70 ans plus tôt la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le 10 décembre de chaque année nous célébrons aux quatre coins de la terre la Journée mondiale des droits de l’homme.
Selon les droits universels chaque être humain possède des facultés et privilèges de ce qui est exigible ou permis par conformité à une loi, un règlement.

Qu’est-ce que les droits de l’homme ?

Depuis la nuit des temps les êtres humains cherchent à comprendre les prémices de leur apparition, les réflexions philosophiques de tout un chacun n’ont de cesse de s’interroger sur l’existence, la nature et la justification de ce que les êtres vivants dans leur globalité, représentent. Au fil des années, avec le nombre croissant d’habitants et la création de système de vie de plus en plus technologique ainsi qu’une recherche du confort, la vie sur terre se développe.
Chaque naissance octroie à l’Être la liberté et l’égalité en dignité et en droit. Ainsi les droits de l’homme sont inaliénables en ce qui concerne tous types de communauté. Le pouvoir et l’autorité exercés ne sont que des leurres auxquels il est difficile de s’échapper. Vivre en autarcie permet aux citoyens, tout en respectant les règles de droits communautaires, de bénéficier d’une protection. Au sein du berceau de la civilisation occidentale, les droits de l’homme sont définis et respectés.

Les générations de droit

Plusieurs générations de droit sont apparues simultanément avec l’avancée et les développements traditionnels, coutumiers, communs.
La première génération se distingue par la conscience de la liberté individuel, permettant aux personnes de se mouvoir et agir à leurs guises. Le droit vient régir les niveaux de liberté en instaurant un seuil de respect envers autrui. Puis émergèrent les droits politiques permettant aux citoyens de participer aux principes de vie et pouvoir voter, résister à l’oppression ou encore se manifester pacifiquement. Ainsi s’ajoutent les libertés des cultes, de conscience, de l’enseignement, de communication, d’association, etc.
La seconde génération concerne les droits économiques et sociaux exigeant de l’État qu’il agisse pour les droits du peuple. Avec l’avènement des entreprises, il fut nécessaire d’instaurer des règles de travail, syndicales, de sécurité sociale, de grèves.
Enfin, la troisième génération convient aux siècles modernes, les droits environnementaux, le droit au développement, le droit au partage du patrimoine commun de l’humanité, le droit à la différence, le droit des peuples autochtones. Le développement a permis aux gens de se déplacer dans le monde, voyager, user de la société de consommation, ce qui comportent quelques répercussions écologiques désastreuses. L’impact sur les sociétés peut être majeur.
Les facteurs locaux tels que l’ethnie, la nationalité ou la religion, entrent en compte dans la comptabilisation des droits.
Au cœur de l’UNESCO s’activent les missions dans tous ses domaines de compétence des droits de l’homme ! Éducation, science, culture et communication, pour une gestion optimale des sociétés et de la planète, il est nécessaire de s’occuper de construire un monde dans lequel on peut vivre dans des conditions décentes. Ainsi il est du devoir de tous de prendre conscience des avancées, de l’ouverture à laquelle nous avons librement accès.
Pour cela les plus jeunes doivent être informés, et prendre la parole afin de composer un futur adéquat.