Journée Internationale des enfants des rues

enfant des rues-@billy cedeno- creative commons- CC0

Le 26 novembre, la Journée mondiale des enfants des rues est proclamée par l’UNESCO depuis près de trente ans. Célébrée dans de nombreux pays, certains décident d’accueillir en cette occasion des expositions photographiques, des séminaires permettant de comprendre la vie des enfants des rues, aussi, des documentaires sont tirés et mis à la vue du grand public. Des associations en faveur des enfants sont présentes et récompensées pour leurs actes. Ainsi les enfants des rues sont à l’origine de nombreuses cérémonies réalisées en l’honneur des fondations qui cherchent à les aider, des prix sont distribués alors que des enfants continuent de mourir sur les trottoirs des pays sous-développés.

Quels pays sont les plus touchés par la présence d’enfant dans les rues ?

À travers le monde, plus de 120 millions d’enfants sont laissés pour compte, sous leur propre responsabilité, sans défense, lien de famille pouvant les unir à la vie, ni sécurité parentale. En Occident, cela paraît invraisemblable de vivre évincé de la société.
Les pays du sud – Afrique, Amérique Latine et Asie – sont particulièrement en hausse démographique de façon constante, c’est dans cette partie du monde que l’on retrouve beaucoup de pauvreté. Une quantité sérieuse d’enfant n’a pas accès à la nourriture nécessaire à la croissance, ces derniers s’échappent de leur famille pour tenter de trouver à manger ailleurs, d’autres sont délaissés, abandonnés par leurs parents.

Comment remédier à cela ?

Dans une moindre mesure des remises en question devraient être investies au sein de la population. Malgré les situations d’adoptions mises en place par les gouvernements, les enfants font la base d’un business prééminent. D’ailleurs, dans la majeure partie des cas les familles font appel à l’adoption en dernier recours alors que le couple ne parvient pas à procréer. Somme toute, ne devrait-on pas se poser la question de savoir s’il existe déjà des Êtres qui demandent à être élevés, aimés ? Nous avons pour coutume de désirer enfanter un Être qui vient de notre propre chaire, en outre la population sur Terre ne cesse de croître. Les conditions de vie de ces enfants démunis démontrent une réalité à laquelle nous ne sommes absolument pas familier. Nous aurons beau nous projeter, visualiser, nous informer, voyager dans ces pays, nous n’aurons jamais vécu les mêmes conditions extrêmes. L’éducation qui forge la vie des enfants de rue est si éloignée de celle que les citoyens des pays développés reçoivent, que nous pourrions avoir du mal à comprendre certains comportements. Pour les enfants qui vivent dans la rue sans repères ni autorité parentale, la vie qu’ils mènent leur semble banale.
La combinaison de facteurs familiaux, économiques, sociaux et politiques impactent la cause des situations des enfants des rues qui peuvent varier de l’une à l’autre. Afin d’aider les mineurs dont les conditions laissent à désirer, il est primordial dans un premier temps de les mettre en contact avec des institutions spécialisées, qui permettent d’en savoir davantage sur leurs situations individuelles. Il existe plusieurs mises en situations, celles dont les pays où les enfants sont abandonnés par leurs parents dans des orphelinats – comme en Roumanie dans les années 1965, où un grand nombre d’abandons se produisit en raison de difficultés financières, et celles où les institutions d’État ne sont pas en assez grand nombre pour accueillir une majorité d’enfants délaissés.
Au demeurant, les enfants abandonnés dans des institutions d’États gardent énormément de lacunes comparé à ceux qui ont eu la possibilité d’être adoptés par des familles d’accueils qui mettent, quant à elles, les enfants dans des situations plus confortable, selon les études réalisées dans les pays où le taux d’abandon d’enfant est très élevé.