les fêtes juives

Synagogue - ©Falco CC0 Creative Commons

En France, sont célébrées de nombreuses fêtes juives de nos jours. La religion du judaïsme, tout comme l’islamisme sont des religions étrangères à la sociétés laïques Française, or ce sont des célébrations qui sont acceptées et respectées par tous les pratiquants. Les fêtes juives, bien que discrètes, sont très bien suivies par les juifs pratiquants. Les juifs orthodoxes, eux sont plus centrés vers les lieux de cultes dans lesquels ils peuvent accomplir tout à fait librement leurs rites : en terre Sainte, à Jérusalem par exemple, depuis le mur des lamentations.

Les grands rabbins de France sont très connus des ashkénazes, actuellement et ce depuis 2014, c’est Haïm Korsia qui est aux commandes des synagogues. En effet, le grand rabbin est investi par le Consistoire central israélite de France, qui détient l’un plus grands pouvoirs en matière religieuse. Il peut officier, prêcher, dans toutes les synagogues membres du Consistoire. C’est un grand rôle que jouent les rabbins qui sont au service de la communauté.

Les fêtes juives inscrites dans la Torah

Les fêtes juives inscrites dans la Torah sont celles qui méritent une célébration exceptionnellement grandiose. Ainsi, selon les fêtes Toraïque, on distingue trois types de commémoration. Se trouve en première ligne pour son appellation bien connue des non juifs : Chabbat. Le Chabbat rappelle la création du monde. Ayant en commun avec la religion Chrétienne la notion de jour de repos du dimanche, septième jour de la semaine, Shabbat est un jour fondamentale dans la religion. Le septième jour de la semaine juive tombe le Samedi, la semaine débutant le Dimanche. Le Chabbat est pour les juifs le jour de repos notamment matériel. Toutes les activités extérieures sont réduites et chacun se concentre sur sa famille, son foyer, et la prière. Les repas de famille sont des moments très conviviaux. Les juifs de France, observent une soirée paisible autour d’un diner agréable en famille – le vendredi étant une journée de travail selon le code du travail Français. Le chabbat débute le vendredi après-midi.

Les fêtes de pèlerinages

Subséquemment, on trouve dans le calendrier hébraïque les fêtes de pèlerinage, celles qui évoquent le remerciement de Dieu. Elles sont au nombre de trois et rappellent le moment où les juifs fuirent le royaume de Babylone. L’exode en Égypte remonte à l’an 400 av J.-C. Le Livre de l’Exode est un manuscrit regroupant les détails voués à cette transition, de Canaan à l’Égypte où le pharaon a fait des juifs des esclaves, et de l’Égypte à leur fuite grâce à Moïse, concernant plus de 120 000 Judéens. En 1922, les temps modernes font leur apparition et aujourd’hui les juifs commémorent la divinité pour les miracles accomplis.

Ces fêtes se nomment donc Pessah, Chavouot et Soukkot. En France, nous pouvons retranscrire ces jours festifs comme respectivement la Pâques juive, pentecôte la fête de la germination du blé et la fête des cabanes et des récoltes.

Ayant lieu durant les mois de Mai Juin sur le calendrier Français et au 14 nissan sur celui des hébraïque, Pessah note la veille du départ des Juifs d’Egypte, le sacrifice de dieu ayant protégé ces derniers, de plus, cela exprime la libération de l’esclavage. Pessah approuve notamment le début de la fête du printemps, moment de nettoyage et de purification.

Chavouot célèbre ainsi le début de la moisson et dans la tradition rabbinique, c’est le jour où l’on célèbre le don de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï. En France, c’est lors du mois de mai ou juin que chavouot donne lieu aux célébrations, en Israël cette date est précisément le 6 Sivan.

Enfin Soukkot – arrivant aux mois de septembre, octobre selon notre calendrier et au 15 tishri en terre sainte – évoque la récolte qui marque la fin du cycle agricole annuel, ainsi la protection éternelle de l’être divin est proclamée grâce aux nombreuses récoltes qu’il a permis aux juifs de préserver.

Les fêtes du nouvel an

Nous en venons aux fêtes concernant le jour de l’an, elles sont au nombre de deux et évoquent plus particulièrement le jugement et le pardon de l’homme.

En première place Roch Hachana, commémorée dans le but d’accueillir gaiement une nouvelle année pleine de surprises, de bonheur et d’argent, puis en second plan Kippour aussi connue sous le nom de : Jour du grand pardon. En effet, la fête de yom kippour est apparue en raison d’une infidélité de la part des juifs, envers Dieu. Alors que Moïse était parti chercher les tables de la loi sur le Mont Sinaï, le peuple n’eut plus personne à adorer pendant un trop long moment. Il décida ainsi d’ériger un veau d’or et le glorifier.

Roch Hachana a lieu entre les mois de fin septembre début octobre, et Yom Kippour suit l’arrivée de la nouvelle année civile. Dix jours après le jour du grand pardon est célébré, car tous juifs aura pris soin de jeûner, se repentir, prier lors des journées séparant Roch Hachana de Yom Kippour.

Ces fêtes-ci sont les plus fameuses selon la bible hébraïque et celles dont il ne faut omettre la commémoration pour une meilleure foi. Mais nous pouvons encore citer les fêtes rabbiniques qui sont sans aucun doute, aussi appréciées que les précédentes.

Les fêtes rabbiniques

Pourim (février ou mars du calendrier grégorien : 14 adar pour le calendrier hébraïque) et Hanouka (novembre ou décembre selon le calendrier grégorien donnant lieu au 25 kislev) sont parmi elles. Pourim commémorant la délivrance et les sorts jetés par les malfaiteurs dans l’en-temps, évoqué dans le Livre d’Esther, puis Hanouka donnant lieu à la fête des lumières qui inspire un miracle curieux selon lequel les candélabres restèrent allumés huit jours durant après la réédification du second Temple juif. D’où les huit jours de fête.

Lag Baomer qui rappelle la fin de l’épidémie qui frappa les élèves de Rabbi Aquiba. Cette fête a lieu le18 iyar (généralement en mai dans le calendrier grégorien).

Des commémorations rappelant des événements plus tristes

  • Yom Hashoah, inspire le souvenir de six millions de frères et sœurs juifs morts dans les camps nazis, des années d’exterminations ayant touché plus d’un demi-million de personnes par mois sont rappelés, commémorés et pardonnés comme il se doit.
  • Yom Hazikaron donne lieu au souvenir des victimes des guerres d’Israël.
  • Yom Haatsmaout est le jour de l’indépendance de l’Etat d’Israël qui fut proclamé depuis 1945, le  5 iyar (entre la mi-avril et la mi-mai du calendrier grégorien selon les années)
  • Yom Yerouchalaïm est le jour de la réunification de Jérusalem, aujourd’hui les orthodoxes considèrent cette ville sacrée comme bâtit pour unifier les fidèles.

Ainsi, nous pouvons constater que les événements festifs chez les Ashkénazes et les séfarades sont d’autant plus commémorés que chez les juifs orthodoxes pratiquants et fidèles à la loi écrite et orale de la Torah, aussi connus sous le nom de Kabbalistes. Les païens, apprécient de suivre l’actualité religieuse de ceux qui ont la foi, les rites, offrandes, prières et histoires du peuple juif sont acceptés et entendus. Selon les pratiques, cultes et courants religieux, les juifs n’ont pas les mêmes enseignements, plusieurs dénominations se sont développées dans le judaïsme européen, plus particulièrement chez les juifs ashkénazes. Il y a les Hassidim provenant du Judaïsme hassidique ou hassidisme, il détient des origines historiques et idéologiques fondé sur un mouvement de renouveau religieux crée au XVIIIᵉ siècle en Europe de l’Est. D’autres organisations en découlent et rassemblent des institutions juives telle que celle des Loubavitch fondée par un rabbin orthodoxe dont le précepte se trouve en Biélorussie.

Les valeurs des fêtes juives tirent parti d’une introspection singulière, que ce soit pour les fêtes majeures ou mineures. Les jours chômés ne sont pas tous dédiés aux loisirs et à la créativité, mais l’observance et le repentir. De plus, la réjouissance de pouvoir se retrouver en famille est très importante, cette chance est bénie. En communauté, se souvenir des bienfaits de l’Éternel et se ressourcer physiquement, moralement et spirituellement sont accueillis avec bienveillance. Les repas, la prière et l’étude ont ici une place centrale.

La liste des principales fêtes juives :

Quelles sont les dates des fêtes juives ?

Voici les dates des principales fêtes juives : Shabbat : chaque vendredi soir au coucher du soleil Roch Hodech : à chaque nouvelle lune Pourim : mardi 10 mars 2020 Pessa'h : du jeudi 9 avril au jeudi 16 avril 2020 Roch Hachana : samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020 Yom Kippour : lundi 28 septembre 2020 Hanouka : du jeudi 10 décembre le soir, au vendredi 18 décembre 2020

Quel est le pays d'origine du judaïsme ?

La tradition rapporte que le judaïsme est apparu après l'hindouisme mais avant le bouddhisme, le christianisme et l'islam. Ainsi, selon le texte biblique, l'histoire du peuple juif commencerait avec Abraham qui vivait alors dans la ville d’Ur, ce qui correspond à l’Irak actuel, vers moins 1200 avant notre ère.

Quelle date le grand pardon ?

Le Grand Pardon, également appelé Yom Kippour, est la plus importante fête du judaïsme. Elle a débuté en 2019 le mardi 8 octobre pour se terminer le mercredi 9 au soir. En 2020, le Grand Pardon commencera le lundi 28 septembre. Yom Kippour, le Grand Pardon, est le jour le plus saint et le plus solennel de la religion juive. Sa date se situe dix jours après Rosh Hashanah qui correspond au début de l'année juive.

Quel est le jour du shabbat ?

Le jour du shabbat est le jour de repos qui est le septième jour de la semaine juive, soit le samedi. Il débute dès le vendredi soir quand la nuit tombe. Il est observé par un grand nombre de juifs.

Où vont les Juifs pour prier ?

Les juifs se rendent pour prier dans une synagogue. Ce lieu de culte juif est un lieu de rassemblement des fidèles dissociés de l'ancien rituel de l'autel du Temple. Elle a acquis son caractère sacré avec le temps.