Brantôme, Dorgone - ©Pierre Bastien via Communes.com

Brantôme, de la grotte à l’abbaye

Si vous séjournez dans le sud-ouest de la France, nous vous invitons à faire étape dans le petit village de Brantôme-en-Périgord surnommé la « Venise du Périgord ».

Au bord de la Dronne, l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Pierre de Brantôme semble veiller sur la bourgade endormie sous le chaud soleil de la Dordogne.
Aujourd’hui, bous vous proposons de découvrir les mystères qui entourent l’un des monuments emblématiques de Brantôme, la « Grotte du Jugement Dernier ».

Un peu d’histoire

La préhistoire

La Nouvelle-Aquitaine est occupée dès le Paléolithique et de nombreux vestiges ont notamment été découverts dans la vallée de la Vézère qui est reprise sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’ensemble de la région a fourni un incroyable matériel archéologique et certains sites sont mondialement connus. On peut citer notamment les Grottes de Lascaux surnommées « Chapelle Sixtine de la préhistoire » ainsi que les abris sous roche de Moustier dans lesquels on a découvert des os de Néandertaliens et une abondante industrie lithique qui a donné son nom au « Moustérien ».

Ces témoignages laissés par nos lointains ancêtres nous ont permis de mieux comprendre les changements de climat et par conséquent de végétation et de faune dans le Périgord.
Vers le 5ème millénaire avant notre ère, les hommes installés en Nouvelle-Aquitaine découvrent l’agriculture et l’élevage et abandonnent le nomadisme pour se sédentariser. C’est le début du néolithique dans le sud-ouest de la France.
Des villages sont construits, les rites funéraires se complexifient, les hommes apprennent à travailler les métaux et établissent des contacts basés sur le commerce avec leurs voisins implantés notamment le long du pourtour de la Méditerranée.
L’un des plus importants témoins du Néolithique dans la région de Brantôme est le « Dolmen de Peyrelevade » (ou de la Pierre levée).

L’Antiquité

Lorsque les Romains franchissent les Alpes en 122 avant JC, ils rencontrent des peuples celtes organisés en tribus. En effet, au cours du 1er millénaire avant notre ère, les civilisations de Hallstatt et de La Tène s’étendent vers l’Europe de l’ouest et s’installent notamment en France et dans la péninsule ibérique. Ces hommes vivent principalement de l’élevage et de l’agriculture et travaillent déjà les métaux précieux.
Si la Gaule Transalpine est conquise dès le 2ème siècle avant JC, il faut attendre la Guerre des Gaules menée par Jules César entre 58 et 51 avant notre ère pour que la totalité de la France actuelle soit intégrée à l’empire romain.
En 27 avant JC, l’empereur Auguste réorganise les provinces et la région est incluse dans la « Gaule aquitaine » dont la capitale est Mediolanum Santonum (actuellement Saintes). La cité perd ce statut au profit de Burdigala (actuellement Bordeaux) vers la fin du 1er siècle après JC.
Pendant une longue période, la Gaule aquitaine profite de la Pax Romana et de la construction de routes commerciales propices au développement de villes prospères.

Les Wisigoths

Profitant de l’affaiblissement de l’empire romain miné par une grave crise économique et politique, conséquence des nombreux conflits de succession et des raids organisés continuellement par les barbares le long de ses frontières les plus éloignées, les peuples d’origine germanique envahissent la Gaule au 5ème siècle.
A cette époque, l’empire est déjà partagé en deux puisque c’est en 395, à la mort de Théodose, le dernier empereur régnant sur un état romain unifié, que la division devient définitive.
Abandonnés par la plupart des légions qui ont été rappelées en Italie en proie à la guerre civile, les Gaulois n’opposent que peu de résistance à cet envahisseur. Les Romains proposent également à certains Germains de se battre à leurs côtés contre leurs « frères » en échange de terres.
C’est ainsi que les Wisigoths qui sont dans un premier temps fédérés à Rome occupent l’ensemble du territoire compris entre la Loire et les Pyrénées ainsi qu’une partie de la péninsule ibérique et de l’Afrique du Nord.
Parallèlement, les Francs, également d’origine germanique, s’implantent au nord de la Loire.

Le Moyen-Âge

Le déclin de l’Empire romain d’Occident et l’essor des différentes tribus germaniques marquent le début du Moyen-Âge. Cette période qui cède la place à la Renaissance au 15ème siècle, débute symboliquement en 476 lorsque le dernier empereur romain d’Occident, Romulus Augustule est dépossédé de son titre par Flavius Odoacre, futur patrice d’Italie.

La fin de l’Empire romain ne signifie cependant pas le retour au calme en Aquitaine et, dès le début du 6ème siècle, les Wisigoths menés par le roi Alaric II doivent affronter les Francs saliens de Clovis, un petit roi appartenant à la dynastie mérovingienne.
Celui-ci se révèle être un grand chef de guerre qui a comme ambition d’agrandir son territoire qui se résume à l’origine à une partie de la Belgique actuelle et à la région française située entre Amiens et Boulogne.
Après avoir conquis le nord de la France, par les armes ou en formant des alliances, au détriment des autres tribus franques et de Syagrius, un général romain proclamé souverain d’un domaine gallo-romain ( Royaume de Soissons), il s’attaque aux Wisigoths. Ceux-ci sont repoussés au-delà des Pyrénées à la mort d’Alaric II, en 507, lors de la « Bataille de Vouillé ».
La présence wisigothe en France se limite dès lors à la Septimanie (actuellement Languedoc).

Au fil des successions, des conflits, des mariages et des assassinats, l’immense royaume de Clovis est partagé et réunifié à maintes reprises. En effet, la loi germanique qui veut que les biens soient divisés entre tous les fils et ne tombent donc pas intégralement dans l’escarcelle de l’aîné est encore d’application en Francie.

Les Carolingiens succèdent aux Mérovingiens en 751, lorsque le fils d’un maire du Palais, Pépin-le-Bref, devient Roi des Francs en lieu et place de Childéric III écarté du pouvoir et enfermé dans l’abbaye de Saint-Bertin.

De Bethléem à Brantôme

C’est sous le règne de Charlemagne, à la fin du 8ème siècle, que les premiers moines bénédictins s’installent à Brantôme.
Selon la légende, l’empereur voulait ainsi offrir un lieu de repos aux reliques de Saint Sicaire, l’un des Saints Innocents, les enfants mâles de moins de deux ans massacrés à Bethléem sur ordre du roi de Judée, Hérode 1er le Grand, après l’annonce de la naissance de Jésus par les Mages.
L’histoire du « Massacre des Innocents » n’a jamais été confirmée par des découvertes archéologiques même si la « paranoïa » d’Hérode est reconnue. Quoiqu’il en soit, les Chrétiens considèrent ces enfants comme les premiers martyrs du christianisme.

Ces jeunes enfants innocents sont enterrés à Bethléem et la nécropole est soigneusement protégée par les premières communautés chrétiennes.
Au début du 4ème siècle, l’empereur romain Constantin 1er autorise la liberté de culte (Édit de Milan de 313) ce qui met un terme aux persécutions des Chrétiens.
Il ordonne également la restauration des lieux saints de Jérusalem et sa mère, Hélène (Sainte-Hélène), se rend en Terre Sainte afin d’organiser les recherches des différents endroits de Palestine et de Judée qui ont servi de décors aux scènes bibliques.
Le cimetière des Saints Innocents de Bethléem est découvert et une partie des reliques enterrées en ce lieu sont offertes au pape.
Au milieu du 8ème siècle, le pape Étienne II obtient l’appui de Pépin-le-Bref contre les Lombards. Le roi franc lui promet également la restitution de l’ « Exarchat de Ravenne », un territoire byzantin situé dans le nord de la péninsule italienne en échange de la reconnaissance de la légitimité de la dynastie carolingienne.
Pépin s’acquitte de ses missions et remet au pape les clés de 22 villes italiennes qui vont former les « États Pontificaux ».
En témoignage de sa reconnaissance, Étienne II lui remet également les reliques de plusieurs Saints Innocents à Pépin-le-Bref.
Ce sont les restes d’un de ces enfants martyrs baptisé Sicaire (dérivant du terme « sicarius » (assassin)» ou « sica » (poignard)) qui sont confiés aux moines de Brantôme par Charlemagne.

Les Bénédictins de Brantôme

La fondation

Les moines de l’ordre des Bénédictins arrivent donc en 769 à Brantôme, petite localité blottie dans une boucle de la Dronne. Cette rivière prend sa source dans les Monts de Châlus, en Haute-Vienne, et parcourt un peu plus de 200 kilomètres avant de rejoindre l’Isle, un affluent de la Dordogne, à Coutras (Gironde).
A cette époque, la construction de l’abbaye n’a pas encore commencé. Les religieux vivent en ermites dans les grottes troglodytiques creusées dans les falaises abruptes situées derrière les actuels bâtiments abbatiaux.
Ces cavités naturelles servent de résidence aux moines et sont utilisées comme entrepôts et pour la pisciculture.
Les premiers bâtiments conventuels construits à Brantôme sont totalement détruits lors des invasions normandes du milieu du 9ème siècle et la ville tombe momentanément dans l’oubli.
Le monastère est rebâti au début du siècle suivant avec l’autorisation du comte d’Angoulême et du Périgord. Le site retrouve sa prospérité et les revenus tirés de l’abbaye permettent à l’évêque Grimoard de construire la Cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême en 1017.
Les comtes confient alors la gestion de l’abbaye de Brantôme aux abbés de la Chaise-Dieu (Auvergne).

Des heures difficiles

La localité devient une étape importante sur la « Via Lemovicensis », l’un des trois chemins officiels de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins affluent pour se recueillir devant les reliques de Saint-Sicaire.

Malheureusement, la Guerre de Cent Ans, un long conflit opposant les Anglais et les Français de 1337 à 1453, met un terme à cette époque de calme et d’opulence. La région devient le théâtre de combats meurtriers et Brantôme paie un lourd tribut à ces événements.
En 1404, l’abbaye prise par les Anglais est transformée en forteresse tandis que son église est détruite.
Après la défaite des Anglais, Brantôme panse difficilement ses blessures. L’église et les bâtiments sont petit à petit reconstruits entre 1465 et 1480.

Au début du 16ème siècle, il n’y a plus que 13 moines à Brantôme qui vit des heures difficiles en raison d’un conflit de succession entre plusieurs candidats à la fonction d’abbé.

Il faut attendre 1538 pour que les lieux retrouvent le calme et la sérénité lorsque l’évêque de Lavaur, Pierre de Mareuil devient abbé de Brantôme. A partir de cette époque, les moines sont rattachés à la communauté religieuse de l’abbaye Saint-Pierre de Chezal-Benoît.
L’ensemble des abbayes dépendant de celle-ci forment alors la « Congrégation casalienne ».

Pierre de Bourdeilles dit Brantôme

Les abbés commendataires se succèdent à la tête de l’abbaye. Ces abbés qui ne sont pas nécessairement des religieux et qui perçoivent un revenu ont pour mission de gérer les biens sans pour autant interférer dans les règles de vie des moines. Le plus célèbre d’entre eux est l’écrivain et seigneur de Saint-Crépin de Richemont, Pierre de Bourdeilles également connu sous son surnom « Brantôme ».
Il reçoit la commende de l’abbaye en 1556 en reconnaissance de la fidélité de son frère mort pour la patrie. Cela ne l’empêche pas de poursuivre une carrière militaire et de fréquenter la cour du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis. En son absence, c’est son frère qui gère l’abbaye qui est prospère.
Une mauvaise chute de cheval contraint Pierre de Bourdeilles à se retirer dans ses terres en 1584. Il se consacre dès lors à l’écriture et fait de fréquents séjours à l’abbaye. Ses livres n’ont cependant été publiés que bien après son décès.

On lui doit notamment:

La Congrégation de Saint-Maur

Peu après le décès de Pierre de Bourdeilles, en 1614, la congrégation dont dépend l’abbaye de Brantôme se rapproche de la « Congrégation de Saint-Maur » fondée également par des moines bénédictins et placée sous le patronage du disciple de Saint-Benoît.
La Congrégation de Saint-Maur ainsi que plusieurs autres communautés bénédictines ont été créées au début du 17ème siècle avec le consentement du roi de France Louis XIII en réponse au laisser-aller qui règne alors au sein des monastères bénédictins. Les fondateurs prônent un retour aux règles strictes dictées par Saint-Benoît.
Lorsque la Congrégation casalienne rejoint la Congrégation de Saint-Maur en 1636, l’abbaye de Brantôme bénéficie de cette réforme. Les bâtiments sont restaurés et les moines observent dès lors les préceptes de la vie monastique.
Comme de nombreux autres édifices religieux, l’abbaye de Brantôme est désaffectée à la Révolution de 1789. A cette époque, il n’y avait plus que huit moines résidant entre ses murs.
Elle bénéficie d’une restauration complète au 19ème siècle et est inscrite sur la liste des « Monuments historiques ».

La Grotte du Jugement Dernier

Selon les textes bibliques, le « Jour du Jugement Dernier », les morts ressusciteront et seront jugés par Dieu pour leurs actes et leurs pensées.
Le « Jugement Dernier » se retrouve dans le judaïsme et le christianisme mais également .dans le Coran qui parle du « Jour de la Rétribution » ( Yawm al-dyn) et du « Jour de la Résurrection» (Yawm al-Qiyāmah).

Ce thème a été maintes fois illustré dans les peintures, vitraux et sculptures qui ornent les édifices religieux.
Les œuvres comprennent traditionnellement trois zones. Dans la partie inférieure, les morts sortent de leurs tombeaux. Au centre, l’archange Saint-Michel pèse leurs âmes et envoie les « Justes » à droite et les « Damnés » à gauche.
Enfin, dans la partie supérieure du tableau ou de la fresque, le Christ est assis entre les anges portant les instruments de la Passion, la Vierge et Saint-Jean l’Évangéliste.
Si les différentes illustrations diffèrent par leur style et l’absence ou la prolifération de détails, ces éléments se retrouvent dans la plupart d’entre elles.

Revenons à Brantôme et plus précisément dans les grottes qui ont servi de lieux de prières aux premiers Bénédictins envoyés sur place.
Parmi les nombreuses cavités qui servaient aux moines, l’une d’elles a été redécouverte au 18ème siècle. Elle est remarquable par son bas-relief représentant la scène du Jugement Dernier, une sculpture datée du 15ème siècle. A cette époque, le thème est récurrent et il n’est donc pas étonnant de le retrouver à Brantôme. Il est cependant plus surprenant que cette grotte ait été soigneusement cachée par les moines.
De plus, à y regarder de plus près, on peut y déceler des anomalies qui sont à l’origine de longs débats.
L’élément le plus saugrenu est certainement la représentation du Christ qui ne ressemble en rien à l’apparence généralement donnée à Dieu. Cette figure un peu effrayante, aux volumes impressionnants et aux yeux démesurés, dominant la scène, les bras croisés, surprend les visiteurs.
La mort est représentée triomphante, jaillissant d’une tête couronnée située sous le trône.L’absence de Marie et de Jean est tout aussi étrange.
Dès lors, des historiens pensent que cette sculpture est l’illustration d’une divinité païenne et non celle du Christ.
Il faut rappeler que de nombreuses effigies de ces divinités étaient présentes dans la région au début du christianisme. L’évangélisateur Front de Périgueux et ses disciples auraient même reçu comme mission du pape de détruire systématiquement ces représentations.
Certains soutiennent qu’il aurait découvert la grotte de Brantôme mais que, pris de peur, il n’aurait pas détruit le bas-relief représentant la divinité… une thèse difficile à croire !

Et si la divinité est bien réelle, pourquoi les moines ont pris tant de soin à la « christianiser » et à la dissimuler plutôt que de simplement la détruire ?

Autant de questions qui restent sans réponses à l’heure actuelle.

Les autres bas-reliefs de la grotte représentant la crucifixion sont de facture traditionnelle.

La visite

De nos jours, l’abbaye de Brantôme se compose de l’église abbatiale et des bâtiments conventuels qui abritent les bureaux de la mairie de la commune ainsi qu’une salle d’exposition qui a pris place dans l’ancien dortoir des moines.
On peut également y découvrir les œuvres de Fernand Desmoulin ainsi qu’un musée consacrée à la préhistoire.
Fernand Desmoulin (1853 – 1914) est un peintre adepte du spiritisme, connu pour ses œuvres « inspirées ».

En pratique

L’église abbatiale

L’église abbatiale abritant les reliques de Saint-Sicaire, l’ancienne salle capitulaire, le clocher réputé comme étant l’un des plus anciens de France, ainsi que le cloître de l’abbaye se visitent en compagnie d’un guide.
Cette visite dure approximativement 1hr15 et est organisée de Pâques à la Toussaint. Les horaires dépendent des célébrations religieuses.
La visite du clocher n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite en raison de l’escalier à gravir (130 marches).

Les grottes troglodytiques

Les grottes troglodytiques dont celle du Jugement Dernier ainsi que le musée consacré à Fernand Desmoulin se visitent librement en suivant les panneaux explicatifs ou en compagnie d’un guide moyennant un supplément. On peut découvrir notamment la « Fontaine Saint-Sicaire » dont l’eau miraculeuse aurait le pouvoir de combattre l’infertilité des femmes et de guérir les enfants.
Le site est ouvert de la mi-février à fin décembre et est accessible aux personnes à mobilité réduite accompagnées. Les chiens sont autorisés dans le parcours extérieur mais pas dans le musée.
La visite dure entre 45 minutes (parcours libre) et 1hr15 (visite guidée).

N’hésitez pas à vous perdre dans les ruelles de la petite ville encerclée par la Dronne et reliée à la terre ferme par cinq ponts dont le surprenant « Pont Coudé » également appelé « Pont du Couvent », un ouvrage commandé par l’abbé Pierre de Mareuil, au 16ème siècle.
C’est par ce pont en équerre surplombant la Dronne et le Canal des Moines que les religieux rejoignaient les jardins depuis les bâtiments conventuels.

Abbaye de Brantôme
Musée Fernand Desmoulin
Mairie
Boulevard Charlemagne
24310 Brantôme-en-Périgord

Office du Tourisme de Brantôme
Église Notre-Dame
2, rue Puyjoli-de-Meyjounissas
24310 Brantôme-en-Périgord
Tel : 05 53 05 80 63
Mail : abbaye@perigord-dronne-belle.fr
Site web : http://www.perigord-dronne-belle.fr

Découvrir la région

Profitez de votre passage à l’abbaye de Brantôme pour découvrir quelques autres sites de la région :

  • Le dolmen de Peyrelevade élevé au Néolithique abrite une chambre funéraire recouverte d’une table de 5 mètres de long sur près de 3 mètres de large reposant sur trois orthostates (pierres levées).
    Le site se visite librement tout au long de l’année et est accessible aux personnes à mobilité réduite.
    Site web : http://www.perigord-dronne-belle.fr/fr/dolmen-de-peyrelevade-PCUAQU024FS000K1/
  • Le Château de Bourdeilles se caractérise par la coexistence de deux châteaux :
    • le château médiéval construit au 12ème siècle qui servit de refuge aux moines de Brantôme attaqués par des bandes de pillards
    • le château Renaissance bâti par la belle-sœur de Pierre de Bourdeilles, Jacquette de Montbron

En pratique :

La visite dure approximativement 1 heure et n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.
Le site est ouvert de la mi-février à fin décembre (jour de fermeture le lundi excepté pendant les vacances scolaires).
Des activités découvertes, des animations familiales et des visites en nocturne sont régulièrement proposées.

Château de Bourdeilles
Place de la Halle
24310 Bourdeilles
Tel : 05 53 05 65 60
Mail : contact@semitour.com
Site web : https://les-grands-sites-du-perigord.com/les-grands-sites/chateau-de-bourdeilles

  • Les Jardins Tranquilles accueillent depuis un quart de siècle les visiteurs de Brantôme le long de la Dronne. Des tables de pique-nique et un espace buvette sont mis à leur disposition sous les arbres et au bord de l’eau. Un lieu idyllique pour passer des moments privilégiés en famille.

Les jardins sont ouverts :
– tous les jours de 12 à 19hr en juin, juillet et août
– du vendredi au lundi de 12 à 19 hr en avril, mai, septembre et octobre.

Les Jardins Tranquilles
Chambon
24310 Brantôme-en-Périgord
Tel : 05 53 05 95 24
Mail : melody@lesjardinstranquilles.com
Site web : http://lesjardinstranquilles.com/fr/parc-brantome.html

Que manger dans la région ?

La Dordogne est l’une des plus importantes régions gastronomiques françaises. Après la visite de l’abbaye de Brantôme, attablez-vous pour découvrir quelques-unes des spécialités culinaires périgourdines :

  • Le cabécou du Périgord, un fromage de chèvre au goût légèrement noisette qui se savoure de l’apéritif au dessert, froid ou chaud, en compagnie d’une salade, de noix ou de miel.
  • L’enchaud préparé à base de poitrine roulée et confite dans de la graisse de canard. Coupé en fines tranches, il est servi froid avec de la salade ou chaud avec des pommes de terre.
  • Les cèpes préparés de 1001 façons, simplement grillés, en salade, en omelette, farcis, en cocotte ou en velouté … à vous de choisir.
  • Le pâté de Périgueux, un savoureux pâté à base de foie gras et de truffes aromatisé à l’armagnac ou au madère.
  • La tarte aux noix du Périgord
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